Belgique : l'homme arrêté à Anvers inculpé pour des faits «à caractère terroriste»
- Avec AFP

Le Tunisien arrêté le 23 mars après avoir mis en danger avec sa voiture des piétons dans le centre d'Anvers au nord de la Belgique, a été inculpé notamment de «tentative d'assassinat à caractère terroriste», a indiqué le parquet fédéral belge.
En fin de matinée, le 23 mars, «Mohamed R.», 39 ans et de nationalité tunisienne avait foncé dans la foule sur une artère commerçante d'Anvers au volant d'un véhicule, sans faire de blessés.
Il a été inculpé le 24 mars par un juge d'instruction du «chef de tentative d'assassinat à caractère terroriste, tentative de coups et blessures à caractère terroriste et infraction à la législation sur les armes» et placé en détention provisoire, a précisé dans un communiqué le parquet fédéral.
La justice belge avait d'abord annoncé qu'il était de nationalité française, mais le parquet a rectifié ce point vendredi matin, confirmant des informations de la police française selon lesquelles il est en réalité de nationalité tunisienne.
Sous l'influence de l'alcool, le suspect de l'incident d'#Anvers serait en «cellule de dégrisement» https://t.co/8pxnOa1ApY#Belgiquepic.twitter.com/mGqH5wcHga
— RT France (@RTenfrancais) 23 mars 2017
«Il possède une adresse à Lens, et n'était pas connu à ce stade pour des affaires de type grand banditisme», a déclaré une source policière française à l'AFP. «Les seules infractions connues relevaient de la petite délinquance, du type conduite en état d'ivresse ou usage de stupéfiants. Il n'était pas fiché S (sûreté de l'Etat) et n'était pas signalé comme radicalisé selon les premiers éléments d'information», a-t-on ajouté de même source.
Lors de son arrestation, «Mohamed R.» portait une tenue de camouflage, et des armes blanches ainsi qu'un fusil à pompe à balles non létales avaient été découverts dans son véhicule.
Il était «sous l'influence» d'une substance, probablement de l'alcool, rendant impossible son audition immédiate par la police, a par ailleurs précisé une source proche du dossier. Une source française proche de l'enquête a par ailleurs fait savoir que le suspect n'était pas connu comme étant radicalisé et un certain nombre de ses condamnations laissent deviner des problèmes récurrents avec l'alcool.