Le conducteur qui a foncé sur la foule à Anvers serait en «cellule de dégrisement»

Tandis que l'enquête sur le conducteur fou interpellé en Belgique a été confiée au parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme, on apprend que l'individu était sous l'influence de l'alcool et en possession de stupéfiants.
La chaîne télévisée publique belge RTBF rapporte que Mohamed K., l'homme de 39 ans interpellé à Anvers le 23 mars, «ne peut pas être interrogé par la police à ce stade» en raison de son «état».
Sous influence de l'alcool au moment de son arrestation, le conducteur serait lié à des trafics de drogue, poursuit le média belge.
«Il n’est pas en état d’être entendu, il a vraisemblablement consommé de l’alcool ou de la drogue», a par ailleurs confié une source du parquet fédéral belge au site d'actualité français 20 Minutes, qui assure que Mohamed K. a été placé en cellule de dégrisement.
DIRECT 🇧🇪 #Anvers Le suspect Français interpellé était en état d'ébriété, inconnu des services de renseignements. https://t.co/VuSEYqOqXUpic.twitter.com/tXbGXpjtih
— Actu17 (@Actu17) 23 mars 2017
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme serait connu de la justice pour «délits mineurs» mais pas pour faits de terrorisme. Il est présenté comme étant de nationalité française par les médias belges, mais, selon le journal Le Parisien, il s'agirait plutôt d'un Tunisien possédant une carte de séjour en France.
Selon BFMTV, la police n'exclut pas que l'homme roulait à grande vitesse pour échapper à un contrôle.
En fin de matinée, le 23 mars, l'individu, au volant d'un véhicule, avait foncé dans la foule sur une artère commerçante d'Anvers, sans faire de blessés. Il a été interpellé par la police, qui aurait, aussi, retrouvé des armes dans son coffre.
Le parquet fédéral belge, compétent en matière de terrorisme, a annoncé qu'«au vu des premiers éléments recueillis et compte tenu de ce qu'il s’est passé hier à Londres», il se saisissait de l'affaire.
Twitter partagé entre dénonciation de l'islamisme et ironie sur l'alcool
Après l'incident, le candidat de Debout La France à l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, a dénoncé «la barbarie islamiste», sur Twitter.
Hier la barbarie islamiste frappait Londres, aujourd'hui elle a menacé #Anvers: il n'y a pas de place pour eux ET nous. Ca sera eux OU nous.
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 23 mars 2017
Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, a lui aussi mis en cause le «terrorisme», tout comme le maire de Béziers Robert Ménard.
Aprés Londres..Anvers.Un terrorisme islamiste d'autant plus dangereux que l'Etat Islamique s'effondre.La bataille est aussi à l'intérieur.
— Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) 23 mars 2017
#Anvers évite l'attentat de peu. L'horreur islamique s'étend sur tout le continent. La vie des européens devient une sinistre loterie.
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) March 23, 2017
A l'inverse, de nombreux internautes lambda ont ironisé sur la consommation d'alcool du chauffeur, selon eux incompatible avec le profil d'un terroriste.
#Anvers : Le terroriste était fiché A ( alcoolique ) pic.twitter.com/tbIGLyjvjl
— sofia🔻 (@sofiakkar) 23 mars 2017
#SCOOP
— Ozon Bruno (@bruno_ozon) 23 mars 2017
le jihadiste a succombé au charme des bières de #Anvers
contre la #radicalisation une seule #solution
l'imprégnation alcoolique