«On travaille dans la précipitation» : la dernière conversation des terroristes de Bruxelles révélée
Près d’un an après les attentats qui ont frappé la capitale belge, une discussion entre Najim Laachraoui et Ibrahim El Bakraoui, enregistrée la veille de leur terrible acte, a été relatée dans les médias.
La Libre Belgique, ainsi que plusieurs autres journaux belges, ont publié le 11 mars la retranscription d’un enregistrement réalisé la veille du terrible attentat qui a frappé Bruxelles le 22 mars.
Sur la bande sonore d’une dizaine de minutes, dont la police s’est saisie, on entend l’un des kamikazes, Najim Laachraoui, déclarer : «La situation est telle qu’on ne peut plus, on ne peut plus retarder quoi que ce soit, tu vois. On doit travailler le plus vite possible et on a décidé de travailler Inch Allah demain mardi 22 mars.»
Attentat de #Bruxelles : les derniers mots d'un des kamikazes à ses procheshttps://t.co/YuKrQ5tOaTpic.twitter.com/LdgpWc7qmc
— RT France (@RTenfrancais) 16 février 2017
«Un frère nous a donné comme information qu’en matinée, il y a des vols américains, des vols russes, des vols israéliens. On va essayer de les toucher. Le problème c’est que… si on utilise les kala, vu qu’on n’a pas beaucoup de chargeurs, etc. On va commencer à frapper dans la foule et ils vont fuir et il y a les militaires, il y a des trucs. Donc on s’est dit que pour faire le… un maximum de victimes, il faut s’infiltrer et en dernière minute on déclenche tout en même temps Inch Allah», poursuit le djihadiste, qui se fera exploser le lendemain dans l’aéroport de Zaventem.
«On est en train de travailler dans la précipitation», rétorque son complice, Ibrahim El Bakraoui, alors que Salah Abdeslam, cerveau présumé des attentats de Paris, a été arrêté à Molenbeek quelques jours plus tôt.
Le 22 mars, 32 personnes ont perdu la vie suite à une série d’attaques terroristes coordonnées dans la capitale belge.
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