Heurts entre la police et les chauffeurs de taxis romains qui manifestent contre l’«amendement Uber»
Le 21 février, les chauffeurs de taxi se sont réunis sur la place Montecitorio pour manifester contre le projet de la loi adopté par le Sénat qui favoriserait Uber. Des heurts avec la police ont eu lieu dans un contexte de forte tension.
Pour la sixième journée consécutive, les chauffeurs de taxi de Rome manifestent, indignés, contre un nouveau projet de loi qui simplifiera les régulations des sociétés de transport. Selon les manifestants, ce changement ne ferait que le jeu d'Uber, à leur détriment.
La police anti-émeute, chargée d'assurer la sécurité du rassemblement, a dû essuyer plusieurs jets de bouteilles de verre alors que la tension montait, notamment devant le siège du Parti démocrate (PD).
Giù le mani da @welikechopin
— ErBipolare2.0 (@Er_Bipolare) 21 février 2017
Protesta taxi a Roma, l'aggressione al regista di Gazebo https://t.co/MotwjF86uG via @repubblicait
Protesta #taxi, Roma in tilt. Tensione davanti alla sede del #PDhttps://t.co/pu3l9DRIl3pic.twitter.com/trS3s8naqg
— Agenzia ANSA (@Agenzia_Ansa) 21 février 2017
Soutenus par la maire de Rome, Virginia Raggi, du Mouvement 5 Etoiles, les taxis manifestent contre cette «concurrence déloyale» en bloquant plusieurs rues, ce qui a pour effet de perturber fortement le trafic automobile mais également les transports des autres files. En effet, les touristes se retrouvent immobilisés dans les principaux aéroports du pays.
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