Les Etats-Unis ont utilisé des armes à l'uranium appauvri en Syrie, révèle Foreign Policy (VIDEO)

Les Etats-Unis ont utilisé des armes à l'uranium appauvri en Syrie, révèle Foreign Policy (VIDEO)
En novembre 2015, l'armée de l'air américaine détruit 116 camion-citernes utilisés par Daesh pour transporter et vendre du pétrole, capture d'écran YouTube
Suivez RT en français surTelegram

L'armée américaine aurait tiré des milliers de munitions à uranium appauvri contre des camions-citernes alors que des munitions classiques auraient suffi. Ce serait la première utilisation avérée de telles armes depuis l'invasion de l'Irak en 2003.

Des sources officielles ont confirmé que les Etats-Unis avaient eu recours à des munitions à uranium appauvri en Syrie en 2015, selon Foreign Policybimestriel consacré à la politique internationale et aux enjeux stratégiques mondiaux.

Citant le major Josh Jacques, porte-parole de l'US CENTCOM – le commandement central militaire des Etats-Unis – la publication spécialisée précise que l'aviation américaine a tiré quelque 5 265 munitions à l'uranium appauvri de calibre 30mm. Son objectif ? Empêcher Daesh de transporter et vendre le pétrole des champs qu'il contrôle, tel celui de Deïr ez-Zor. 

L'uranium appauvri est utilisé dans la fabrication d'armes de pénétration, notamment contre le blindage des tanks ou les bunkers. Elles ne sont pas utilisée dans les combats d'infanterie ou contre des objectifs vulnérables, comme des camions sans blindage. Aussi, n'était-il pas nécessaire d'utiliser de telles munitions contre des camions-citernes, comme on le constate aujourd'hui.

De plus, les Etats-Unis s'étaient engagés en mars 2015 à ne pas utiliser de telles armes, décriées parce que suspectées d'être à l'origine de graves troubles de la santé au sein des populations vivant dans les zones bombardées.

«Nous pouvons confirmer que les avions des Etats-Unis, ainsi que ceux de la coalition n'ont pas utilisé et n'utiliseront pas de munitions à uranium appauvri en Irak et en Syrie», avait alors affirmé le Pentagone.

L'uranium appauvri, faiblement radioactif, est toutefois susceptible de contaminer les terrains des zones de bombardement. Bien que sa nocivité soit controversée, l'uranium appauvri pourrait être à l'origine de l'augmentation des cas de leucémies, de malformations congénitales, ainsi que de plusieurs cancers en Irak, constatés à la suite de l'intervention militaire américaine et décrites sous le terme générique de «syndrome de la guerre du Golfe».

Lire aussi : Héritage toxique de la bataille de Falloujah : «Les dommages causés à l’ADN»

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix