Banque centrale grecque: un «Grexit» est probable, faute d’accord avec les créanciers internationaux

La Banque centrale de Grèce a déclaré qu’Athènes pourrait quitter la zone euro et l’UE si les parties ne trouvent pas le moyen de débloquer un crédit de 7,2 milliards d’euros, comme le prévoyait le plan de sauvetage des créditeurs internationaux.
«L’impossibilité d’un accord marquera au contraire le commencement du chemin pénible qui mènera à un défaut de la Grèce et en fin de compte à sa sortie de la zone de l’euro et, très probablement, de l’Union Européenne», a annoncé la Banque centrale grecque le 17 juin.
"Euro-Idiots".
Le #Grexit vu par @georgopalispic.twitter.com/DJTuLWQ6M4
— Olivier Drot (@OlivierDrot) 16 Juin 2015
«Conclure un accord avec nos partenaires est un besoin historique que nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer», ont plaidé les représentants de l’Institut d’émission grec qui appellent les deux parties à faire preuve de souplesse. Le gouvernement pourrait ajuster son budget et, de leur côté, les créanciers pourraient octroyer à la Grèce un allègement de sa dette publique comme initialement prévu en 2012.
#eurozone How can ECB persuade Greece to exit euro zone when there is no way they can guarantee a soft landing pic.twitter.com/1wBSG8izs8
— JeremySmyles (@JeremySmyles) 7 Juin 2015
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement grec ne parvient pas à se mettre d’accord avec les créanciers sur un train de réformes économiques qui permettrait le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts.
Sans l’accord de ses créanciers, la Grèce ne pourra pas honorer le remboursement des 1,5 milliard d'euros qu'elle doit au FMI d'ici à la fin juin.