Inquiète après l'élection de Trump, Bruxelles veut contraindre Facebook à éradiquer les «fake news»
«La réputation des réseaux sociaux est en jeu», selon la Commission européenne, qui affirme agir dans l'intérêt des géants du web... tout en concédant que l'autorégulation ne suffira pas à éradiquer les fausses informations.
La Commission européenne a prévenu Facebook et d'autres réseaux sociaux qu'ils seraient tenus d'éliminer les «fake news». S'ils s'y refusent, ils devront en assumer les conséquences, affirme le Financial Times.
Contre les «#fakenews» qui «menacent la démocratie», les députés britanniques ouvrent une enquêtehttps://t.co/fYeMdnL63xpic.twitter.com/qZJ71ImqHR
— RT France (@RTenfrancais) 30 janvier 2017
L'essor de ces fausses informations sur internet constitue «un tournant» pour internet, selon l'un des commissaires européens, Andrus Ansip, qui estime que «la réputation des réseaux sociaux est en jeu». «Je suis inquiet, comme tout le monde, des fake news, particulièrement après les élections américaines. Je crois aux mesures auto-régulatrices, mais s'il faut de la clarification, nous sommes prêts pour cela», a-t-il ajouté.
Les «fake news» semblent de plus en plus inquiéter les dirigeants européens, qui accentuent leurs pressions sur les différents médias et réseaux sociaux, allant jusqu'à évoquer une menace pour la démocratie. Toutefois, cette chasse aux fausses informations soulèvent de sérieux doutes chez certains, qui y voient une manœuvre politique.
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