BuzzFeed, allié inattendu de Pornhub : la recherche «golden shower» explose sur son site
Les allégations, dénuées de la moindre once de déontologie, du site BuzzFeed sur Donald Trump auront au moins fait un heureux. Et ce n'est pas le camp démocrate...
La «révélation» du site BuzzFeed selon laquelle Donald Trump aurait engagé des prostituées à Moscou afin qu'elles effectuent un spectacle de «golden shower» devant lui a eu un effet inattendu sur... le site internet pornographique, Pornhub.
Simple curiosité ou nouvelle mode, toujours est-il que la recherche du terme «golden shower» a explosé sur le site, réalisant une hausse de 289% en deux jours.
Wonder what's causing this spike? pic.twitter.com/x8PSmjsiN3
— Colm McGlinchey (@ColmMcGlinchey) 13 janvier 2017
Buzzfeed, qualifié de «pile de détritus» par le futur président, est la cible de violentes critiques de la part de nombreux médias et analystes, qui pointent son manque flagrant de déontologie pour avoir publié un rapport contenant des allégations non vérifiées.
35 page PDF published by Buzzfeed on Trump is not an intelligence report. Style, facts & dates show no credibility.https://t.co/twa8pJMMtP
— WikiLeaks (@wikileaks) 11 janvier 2017
L'auteur du rapport truffé d'erreurs factuelles, l'ancien espion britannique Christopher Steele, aurait depuis fui à l'étranger. Selon le Wall Street Journal, son rapport aurait vraisemblablement été financé par des représentants du parti républicain mais aussi par des membres du parti démocrate afin de nuire au magnat de l'immobilier pendant sa campagne électorale.
Comment l'establishment américain utilise les #fakenews pour faire tomber #Trump - ANALYSE de @JeanBricmonthttps://t.co/yJ3P2jx0rDpic.twitter.com/r4QmPPe9bs
— RT France (@RTenfrancais) 13 janvier 2017
Les démentis de Donald Trump, qui a qualifié l'histoire de fausse information, retournant le terme dont les médias de masse sont friands contre eux, ne semble pourtant pas pouvoir arrêter une histoire désormais virale.
FAKE NEWS - A TOTAL POLITICAL WITCH HUNT!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 janvier 2017