Les Etats-Unis et la Russie veulent augmenter leurs forces de frappe nucléaire

Les Etats-Unis et la Russie veulent augmenter leurs forces de frappe nucléaire Source: Reuters
A en croire les déclarations de Vladimir Poutine et Donald Trump, le monde n'est pas prêt d'être débarrassé des armes nucléaires
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Donald Trump et Vladimir Poutine ont plaidé pour un renforcement des capacités nucléaires de leurs pays. Pour le prochain président américain, le monde «a perdu la raison». Le locataire du Kremlin entend se défendre contre tout agresseur potentiel.

La guerre froide est terminée depuis bien longtemps. Pourtant, le 22 décembre, le leader russe et son prochain homologue américain ont annoncé vouloir augmenter les capacités nucléaires de leurs nations respectives. Le contexte n’est plus le même que dans les années 60. Si ces dernières années les relations entre Washington et Moscou ont été plus que tendues, la prochaine entrée en fonction de Donald Trump devrait permettre une détente.

Mais alors pourquoi un tel souhait ? Pour Donald Trump, il s’agit de s’adapter à un monde qui a perdu la raison au sujet des armes nucléaires. Vladimir Poutine veut quant à lui permettre à la Russie de se défendre contre n’importe quel agresseur à l’heure où les forces de l’OTAN multiplient les manœuvres aux portes de la Russie.

Donald Trump à contre-courant de Barack Obama

C’est pas le biais de Twitter, son moyen de communication favori, que Donald Trump a fait son annonce : «Les Etats-Unis doivent grandement renforcer et accroître leur capacité nucléaire tant que le monde n'aura pas retrouvé la raison dans le domaine des armes nucléaires.»

Pour avoir le détail de ses pensées, il faudra patienter. Reste que certains indices ont été semés par le prochain locataire du Bureau ovale. Ce dernier passe la fin d’année dans un de ses clubs de luxe en Floride. Le 23 décembre, il y a rencontré un groupe de responsables militaires, dont le responsable du programme de missiles américain, le vice-amiral James Syring. Les discussions ont notamment porté sur la possibilité de réduire les coûts de certains programmes de défense.

Le Pentagone entend moderniser les trois volets de la triade de l'arsenal nucléaire américain : missiles intercontinentaux, sous-marins et bombardiers stratégiques. Les experts estiment le coût de cette opération à 1 000 milliards de dollars sur 30 ans.

Le bref commentaire de Donald Trump contraste avec les positions exprimées par le président sortant Barack Obama. A Prague, en 2009, il avait plaidé pour un monde débarrassé de ses armes nucléaires.

Reste que la stratégie du magnat de l’immobilier en la matière est nébuleuse. Celui qui prendra officiellement ses fonctions le 20 janvier n’a jamais évoqué avec précision sa volonté au sujet de l’arsenal nucléaire américain au cours de sa campagne.

Vladimir Poutine dans le même sens

Quelques heures avant le tweet de Donald Trump, un autre grand dirigeant avait appelé au renforcement de l’arsenal nucléaire de son pays : Vladimir Poutine. Le locataire du Kremlin s’exprimait dans le cadre d'une séance élargie du ministère russe de la Défense.

Après s’être félicité des progrès de son pays en matière militaire qui lui permettraient de se défendre «contre tout agresseur», le chef des armées de la Fédération de Russie a donné ses priorités en la matière : «Il est important de maintenir l'élan de réarmement de l'armée et de la marine, de surveiller efficacement la mise en œuvre des mesures du programme d'Etat de l'armement et des missions d'approvisionnement de la défense.» Parmi celles-ci, on trouve le renforcement du potentiel de combat des forces nucléaires stratégiques.

La présence de soldats de l’OTAN aux portes de la Russie a bien entendu fait partie des discussions. En juillet dernier, l’Alliance atlantique a décidé de renforcer ses moyens militaires en Europe de l’Est lors du sommet de Varsovie. Justifiée par une «menace russe» qui pèserait sur l'Europe, la décision se traduira notamment par le déploiement de quatre bataillons d'environ un millier d'hommes chacun à partir de début 2017 en Pologne, Lituanie, Estonie et Lettonie.

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