WikiLeaks victime d'une attaque informatique après de nouvelles fuites sur le parti démocrate
Une attaque informatique a ciblé le célèbre site, vingt-quatre heures après la publication de nouveaux mails de la direction du parti démocrate et deux jours après une interview de Julian Assange, toutes deux compromettantes pour Hillary Clinton.
WikiLeaks a annoncé sur Twitter, dans la matinée du 7 novembre, que ses serveurs de publication avaient fait l'objet d'une attaque informatique.
Our email publication servers are under a targeted DoS attack since releasing #DNCLeak2
— WikiLeaks (@wikileaks) 7 novembre 2016
You can increase capacity: https://t.co/MsNZhrTzTL
Un peu plus tôt, le compte Twitter du site avait rapporté qu'il était temporairement impossible d'y accéder, un phénomène qu'il avait qualifié de «rare».
https://t.co/nxEDEZBO1j was down briefly. That's rare. We're investigating.
— WikiLeaks (@wikileaks) 7 novembre 2016
Increase our capacity: https://t.co/E0xiQUBHah
Ces incidents surviennent un jour après que le site fondé par Julian Assange a rendu public des courriels de la direction du parti démocrate américain, sous les couleurs duquel Hillary Clinton concourt à l'élection présidentielle. Les emails en question mettent notamment en lumière des propos de collaborateurs de l'ex-secrétaire d'Etat, qui estiment qu'«il n'y a pas de bonnes réponses» aux interrogations que peut soulever la Fondation Clinton. En juillet dernier, déjà, WiliLeaks avait fait fuiter quelque 20 000 emails liés à l'organisation de la Convention démocrate du mois de juillet dernier, écornant l'image de la candidate démocrate.
#Wikileaks : Selon Julian Assange #Clinton et #Daesh sont financés par le même argent https://t.co/KTwqTh6arppic.twitter.com/9tsS5VQimi
— RT France (@RTenfrancais) 4 novembre 2016
L'attaque informatique survient également deux jours après l'interview accordée par Julian Assange au journaliste australien John Pilger, dans laquelle le lanceur d'alerte a affirmé que le Qatar et l'Arabie saoudite avaient à la fois aidé à l'émergence de l'organisation terroriste Etat islamique et financé la Fondation Clinton.
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