Hillary Clinton ne se «rappelle pas» avoir proposé d'assassiner Assange avec un drone (VIDEO)
La candidate démocrate a refusé d'infirmer ou de confirmer les propos qui lui sont prêtés concernant le fondateur de Wikileaks, qu'elle aurait appelé à tuer d'une frappe de drone. Hillary Clinton a affirmé ne rien se rappeler à ce sujet.
En réponse à une journaliste lui demandant si elle s'était effectivement renseignée sur la possibilité de frapper le fondateur de Wikileaks avec un drone militaire lorsqu'elle était Secrétaire d'Etat, Hillary Clinton a assuré ne pas se rappeler avoir tenu de tels propos. Si cela avait été le cas «cela aurait été une blague», a-t-elle précisé.
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Hillary Clinton, eyes downcast, stammering: If I talked about droning Julian #Assange, "it would have been a joke." pic.twitter.com/MnALounJo0
— WikiLeaks (@wikileaks) 4 octobre 2016
Wikileaks avait relayé un document publié par le site conservateur américain True Pundit, citant des «sources anonymes au sein du Département d'Etat» qui ont rapporté l'incident, qui se serait produit en 2010. «Ne pourrions-nous pas juste "droner" ce type ?» aurait-elle déclaré au sujet de Julian Assange, lors d'une réunion du ministère.
Hillary Clinton on Assange "Can't we just drone this guy" -- report https://t.co/S7tPrl2QCZpic.twitter.com/qy2EQBa48y
— WikiLeaks (@wikileaks) 3 octobre 2016
Mais certains observateurs ont questionné la crédibilité du site, réputé pour être pro-républicain. Face à la polémique, True Pundit a fait paraître un nouvel article dans lequel il assure du sérieux de sa source, qui avait notamment décrit la façon dont Hillary Clinton était habillée ce jour-là. Mais l'information reste impossible à recouper jusqu'à présent.
.@Wikileaks Internal White House Photo Validates Details of Hillary Clinton’s Proposed Drone Strike on #Assange RT https://t.co/i0qZsi6EAK
— Thomas Paine (@Thomas1774Paine) 5 octobre 2016
Faisant face à une menace d'arrestation pour avoir publié des centaines de milliers de documents confidentiels américain, le fondateur de Wikileaks a été contraint en 2012 de se réfugier dans l'ambassade d'Equateur à Londres, où il réside toujours.