Attentat raté à Paris : le commando de femmes mis en examen et écroué
Trois femmes et un homme, arrêtés jeudi 8 septembre en région parisienne après la découverte d'une voiture contenant des bonbonnes de gaz non loin de Notre-Dame, ont été mis en examen ce lundi 12 septembre par un juge d'instruction antiterroriste.
Trois jeunes femmes ont été mises en examen et placées en détention provisoire dans la soirée du lundi 12 septembre, par le parquet de Paris, dans la double enquête sur un attentat avorté à la voiture piégée aux bonbonnes de gaz et sur une autre attaque que les autorités assurent avoir déjouée en démantelant ce commando djihadiste. Un homme a également été mis en examen dans ce dossier. Tous ont été incarcérés.
Samedi 10 septembre, une autre membre du commando avait déjà été mise en examen et placé en détention provisoire.
Trois jeunes femmes sont notamment poursuivies pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et ont été mises en examen pour tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste. Une quatrième femme est mise en examen pour complicité de ce crime et le compagnon de l'une de ces jeunes femmes a pour sa part été mis en examen pour non dénonciation d'un crime terroriste.
Le commando avait été interpellé dans l'Essonne, dans la soirée du jeudi 8 septembre après la découverte quelques jours plus tôt, en plein cœur de Paris, d'une voiture chargée de bonbonnes de gaz. Lors de leur interpellation, deux des jeunes femmes avaient attaqué au couteau deux policiers de la DGSI.
Menace #terroriste : arrestation à #Paris d'un mineur soupçonné de préparer un attentat https://t.co/r2TJ8LYsFGpic.twitter.com/Z0hIveSu7W
— RT France (@RTenfrancais) 11 septembre 2016
Ce lundi 12 septembre, un autre jeune avait été mis en examen et écroué pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Arrêté samedi 10 septembre au domicile de sa mère, où il était assigné à résidence pour radicalisation, il est soupçonné d'avoir voulu organiser une attaque terroriste.
Selon les enquêteurs, le commando de femmes et l'adolescent pourraient être liés l'un et l'autre au djihadiste français Rachid Kassim, qui se trouverait en zone irako-syrienne. L'homme a déjà téléguidé, de manière plus ou moins directe, l'attaque de Magnanville, qui a causé la mort d'un policier et de sa compagne le 13 juin dernier, ainsi que le meurtre du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet.