Etats-Unis : les ventes de goodies anti-Clinton explosent celles des produits anti-Trump
Si la candidate démocrate devance toujours son rival républicain dans les sondages, les T-shirts, tasses ou pin's anti-Hillary se vendent huit fois plus que les objets dénigrant «le Donald».
Hillary Clinton parviendrait-elle à énerver plus d'Américains que Donald Trump ? C'est ce que suggère une information insolite rapportée par le site américain Breitbart, citant le journal Louisville Business First. D'après ce dernier, les ventes de produits anti-Clinton sur la plateforme en ligne CafePress, basée à Louisville (dans l'Etat du Kentucky), dépasseraient de 814,88% celles des goodies anti-Trump. En d'autres termes, elles seraient huit fois plus importantes.
Un chiffre lourd de sens, pour le président de CafePress, Fred Durham :«[Ces acheteurs] constituent la part de la population la plus passionnée [...] C'est elle qui se manifestera le jour de l'élection [présidentielle]».
Parmi les produits se vendant comme des petits pains sur le site, on trouve le fameux T-shirt «Hillary for prison», au lieu de «Hillary for president» – toujours porté par certains partisans du milliardaire lors de ses meetings –, les auto-collants «Women against Hillary» («les femmes contre Hillary») et «Please God not Hillary» («S'il vous plait Dieu, pas Hillary !»), ou encore le pin's «I love America so I hate Hillary» («J'aime l'Amérique, donc je déteste Hillary»).
Du côté des produits anti-Trump, les internautes ont notamment le choix entre les auto-collants «Pro-America Anti-Trump», «Keep the immigrants deport Trump» («Gardons les immigrés, expulsons Trump») et la pancarte de jardin «Donald Trump is a vulgar pig» («Donald Trump est un porc vulgaire»)...
Cet écart de ventes entre les produits dénigrant les deux candidats à la présidentielle américaine corrobore un phénomène constaté par le magazine britannique The Spectator : dans un article paru fin juillet, celui-ci relevait que l'ex-première dame américaine parvenait à mobiliser contre elle, lors de ses meetings, un nombre de manifestants bien plus important que Donald Trump. Une tendance qui pourrait s'expliquer, en partie, par les vives oppositions qu'elle suscite au sein de son propre camp démocrate, dont une proportion importante espérait être représentée par Bernie Sanders.
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