Un habitant de Donetsk a péri lors d’intenses bombardements ukrainiens, malgré le cessez-le-feu

Un habitant de Donetsk a péri lors d’intenses bombardements ukrainiens, malgré le cessez-le-feu Source: RT
Les sauveteurs travaillent à retrouver le corps du civil péri dans les bombardements à Donetsk
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Au moins un civil est mort dans la ville de Donetsk dans l’est de l’Ukraine après qu’un obus a atteint un immeuble d’habitation lors d’intenses bombardements sur les positions des milices populaires.

«Les tirs et les bombardements ont continué pendant près de deux heures presque sans relâche… Coup après coup, on pouvait ressentir la vibration des explosions à des kilomètres de la ligne de front», a raconté le correspondant de RT Mourad Gazdiev qui se trouve à Donetsk.

Selon les témoignages de Gazdiev, l’épicentre de l’attaque était le nord de Donetsk, où se trouve l’aéroport de la ville qui avait auparavant fait l’objet de violents combats entre les rebelles et les forces progouvernementales, mais au moins un obus a atteint un quartier d’habitation. L’équipe de RT s’est rapidement rendue sur les lieux pour en apprendre plus sur la situation.

«Nous avons trouvé des gens ayant échappé aux bombardements assis dans la rue, couverts de poussière, apparemment dans un état de choc. L’obus a atteint un appartement du rez-de-chaussée occupé par un vieil homme. Le bâtiment a été presque complètement détruit, les murs fortement endommagés par l’explosion», a dit le correspondant en décrivant la scène.

Les sauveteurs recherchent toujours le corps de l’homme sous les décombres, a-t-il fait savoir.

La flambée de violence dans l’est de l’Ukraine intervient quelques jours après que le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré qu’il allait «lutter jusqu’à la dernière goutte du sang» contre ce qu’il a appelé «l’agression russe» et a qualifié le traité de Minsk II officiellement reconnu par la communauté internationale d’«accord de pseudo-paix», dans une interview à la chaine de télévision allemande ZDF.

Peu de temps avant, le site officiel de Porochenko a publié cette citation : «Sans aucun doute, nous allons libérer l’aéroport de Donetsk , parce que c’est notre terre».

L’aéroport de Donetsk a été une des positions clés occupées par les troupes ukrainiennes avant que les forces anti-gouvernementales ne la capturent après huit mois de siège.

Les déclarations du président ukrainien ont suscité de vives réactions de la part de Moscou, et même de Washington. Alors que le Kremlin a estimé qu’il s’agissait «d’une violation évidente des accords de Minsk», le secrétaire d’Etat John Kerry a conseillé à Petro Porochenko de «réfléchir à deux fois» avant de souffler de nouveau sur les braises du conflit.

En savoir plus : John Kerry appelle Petro Porochenko à «réfléchir à deux fois»

Le président ukrainien a par la suite fait marche arrière sur ces déclarations, en accusant la presse russe d’avoir trop parlé de cette histoire.

L’attaque sur la ville de Donetsk a été lancée malgré les déclarations de la sous-secrétaire d’état Victoria Nuland, en visite lundi à Moscou, qui a dit qu’«à partir de nos informations et mes propres consultations à Kiev, il n’y avait pas d’indication que quelqu’un du côté ukrainien, quelque leader, ait l’intention de lancer de nouveau les hostilités».

Cependant, Daniel McAdams, le directeur de l’Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité, pense que le dernier acte des autorités de Kiev a été coordonné avec leurs alliés américains. Selon McAdams, la visite de Victoria Nuland à Kiev et le bombardement de Donetsk n’est pas une coïncidence.

«Chaque fois qu’un officiel américain visite le pays, les forces gouvernementales effectuent une attaque – rappelez-vous des deux visites du directeur de la CIA John Brennan suivies immédiatement de bombardements. Cela semble en suivre le même chemin», a estimé McAdams.

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