Turquie : La police arrête 13 suspects, dont trois étrangers, après l'attentat d'Istanbul

- Avec AFP

Turquie : La police arrête 13 suspects, dont trois étrangers, après l'attentat d'Istanbul © Capture d'écran Twitter
Un suspect arrêté par la police turque
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La police turque a arrêté 13 suspects, dont trois étrangers, soupçonnés d'avoir participé aux attentats suicides à l'aéroport d'Istanbul qui ont fait 43 morts. Les détails du déroulement de l'attaque commençaient ainsi à se préciser jeudi 30 juin.

Le bilan a augmenté avec le décès de l'un des plus de 200 blessés après le carnage provoqué mardi soir à l'aéroport Atatürk par trois kamikazes, très probablement liés selon Ankara au groupe Etat islamique (EI), qui ont arrosé l'aérogare de balles avant de se faire sauter l'un après l'autre.

Un haut responsable a indiqué à l'AFP, sous couvert de l'anomymat, que les kamikazes venaient «de Russie, d'Ouzbékistan et du Kirghizstan» tandis que le ministre de l'Intérieur annonçait que davantage d'étrangers que l'on pensait initialement figuraient parmi les tués.

«Sur les 43 personnes qui ont perdu la vie dans cette attaque, 19 sont des ressortissants étrangers», a dit le ministre, Efkan Ala, lors d'un discours au Parlement, au lieu de 13 précédemment. Il a ajouté que 13 personnes, dont quatre étrangers, avaient été placées en détention dans le cadre de l'enquête sur l'attentat. La police turque a procédé jeudi à ces arrestations après des raids simultanés à 16 adresses d'Istanbul, a rapporté l'agence de presse progouvernementale Anadolu.

L'EI n'a jusqu'ici jamais revendiqué les attaques

Le déroulement du raid macabre dans le terminal des vols internationaux d'Atatürk, le troisième aéroport d'Europe, commence à se clarifier. Le Premier ministre Binali Yildirim a expliqué que «les terroristes, après avoir d'abord voulu passer les (premiers) contrôles de sécurité» juste à l'entrée de l'aérogare, se sont ravisés et «sont revenus avec des fusils-mitrailleurs qu'ils ont sortis de leurs valises avant de passer les contrôles en tirant sans discrimination sur les gens».

«L'un d'entre eux s'est fait exploser à l'extérieur» et «les deux autres ont profité de la panique, sont entrés dans l'aéroport et se sont fait exploser», a-t-il dit. Un haut responsable turc proche de la présidence ayant requis l'anonymat a livré un récit différent à l'AFP. Il a expliqué qu'une première explosion avait eu lieu lorsque l'un des kamikazes était entré dans le hall des arrivées et s'est fait sauter juste avant les machines à rayons X.

Profitant de la panique provoquée par la déflagration parmi les passagers et le personnel de l'aérogare, un deuxième kamikaze est entré dans le hall des arrivées, est monté à celui des départs, et s'est fait sauter lui aussi. Enfin, le troisième kamikaze a attendu à l'extérieur de l'aéroport et s'est fait exploser en dernier.

Jeudi matin, les autorités turques, parfois très rapides à fournir les identités des kamikazes lorsqu'il s'agit d'attentats attribués à des Kurdes, n'avaient toujours pas donné d'indication sur l'identité des kamikazes de l'aéroport. Mais le quotidien Hürriyet rapportait que l'un deux était un combattant tchéchène nommé Osman Vadinov, qui serait venu en Turquie depuis Raqa, fief de l'EI en Syrie. Le triple attentat suicide n'avait toujours pas été revendiqué jeudi. L'EI n'a jusqu'ici jamais revendiqué les attaques qu'Ankara lui a attribuées sur le sol turc.


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