L'Ecosse face au Brexit : pour Ayrault, l'UE ne doit pas «contribuer au démantèlement des nations»
- Avec AFP
Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a réitéré le 30 juin l'opposition de Paris à ce que l'Ecosse soit partie prenante des négociations post-Brexit avec l'UE, estimant que l'Europe ne devait pas favoriser l'éclatement des nations.
«En aucun cas l'Europe ne doit contribuer au démantèlement des nations, il faut respecter les nations, ce sont elles qui décident de leur avenir, de leur destin», a déclaré Jean-Marc Ayrault sur la chaîne de télévision France 2. «C'est impératif sinon il n'y a plus d'unité européenne», a-t-il insisté.
Après le #Brexit, l'Ecosse veut choisir son clan...
— La Liberté (@laliberte) 30 juin 2016
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L'Ecosse, contrairement au Royaume-Uni, a voté en majorité pour rester au sein de l'UE.
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon était le 29 juin à Bruxelles où elle a rencontré notamment le président du Parlement européen Martin Schulz et le président de la Commission Jean-Claude Juncker. Elle s'est dite «encouragée» par ses discussions tout en reconnaissant qu'il n'y aurait pas de «voie facile» pour l'Ecosse.
L'Espagne, confrontée à la menace d'une indépendance de la Catalogne, a également exprimé très clairement son opposition à toute négociation séparée avec l'Ecosse.
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