32 militaires tués dans une attaque de Boko Haram au Niger
Au moins 30 militaires nigériens et deux soldats nigérians ont été tués lors d'une attaque massive lancée par le groupe islamiste à Bosso, près de la frontière entre le Niger et le Nigeria, a rapporté samedi le ministère nigérien de la Défense.
L’attaque, menée vendredi soir par «des centaines d'assaillants du groupe terroriste Boko Haram [qui] ont attaqué le poste militaire de reconnaissance de Bosso» a par ailleurs fait 67 blessés chez les militaires des deux pays, selon un communiqué de presse du ministère de la Défense.
Du côté de Boko Haram, «plusieurs morts et blessés ont été emportés», poursuit le texte sans pour autant fournir de chiffres sur les pertes adverses.
#Niger D'une attaque de grande ampleur. L'#EI en Afrique de l'ouest, "Boko Haram" s'empare de la ville de #Bossopic.twitter.com/gSnBNA682K
— Minhaj Haqq (@Muwahid_48) 4 juin 2016
Alors que les islamistes s’étaient emparés de plusieurs positions dans la ville de Bosso, le ministère a indiqué que l’armée a mené samedi matin une contre-offensive afin de reprendre celle-ci et que «le calme est revenu dans cette localité».
Le bilan de cette attaque est le plus lourd infligé par Boko Haram au Niger depuis que ce pays est entré en guerre contre les insurgés en février 2016. Une force multinationale mixte, composée de militaires du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun a d’ailleurs récemment annoncé qu’elle allait mener une offensive «décisive» contre le groupe terroriste, qui sévit régulièrement dans la région du Lac Tchad à coup d’attaques armées et d’attentats suicides.
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