Retour vers la guerre froide pour les relations OTAN-Russie, selon le Kremlin
Le porte-parole du président russe a déclaré que, au regard de l’expansion militaire de l’OTAN en Europe de l’Est et dans les pays baltes, Moscou sécuriserait ses intérêts et territoires de manière «systématique».
«Les déclarations de l’OTAN nous ramènent rapidement à cette époque [de la guerre froide] que nous considérions comme faisant partie du passé. Mais cette organisation a conservé cette rhétorique dans ses entrailles. Malheureusement, nous nous sommes trompés en pensant qu’on [pouvait la] laisser derrière nous», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov.
Il a aussi ajouté que, même si la Russie ne cherchait pas la confrontation, l’OTAN était un «produit de la confrontation» et «un instrument créé pour la confrontation».
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«La contribution qu’elle pourrait apporter à la sécurité et à la stabilité de l’Europe est douteuse», a encore poursuivi le porte-parole.
Depuis plusieurs années, la Russie ne cesse de condamner la présence militaire de l’OTAN près de ses frontières, notamment en Europe de l’Est et dans les pays baltes. Le porte-parole du président a encore une fois répété que, si l’Alliance n’arrêtait pas son expansion, la Russie serait obligée d’entreprendre une «série de pas prévisibles, systématiques et consécutifs» afin de préserver ses intérêts dans les circonstances actuelles.
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Dmitri Peskov s'est exprimé en réaction au discours que le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg avait prononcé le 21 mai et dans lequel il déclarait pour la énième fois que la présence de l’Alliance en Europe de l’Est était une réponse à «l’agression russe en Ukraine».