Les Londoniens demandent la démission de David Cameron suite au scandale des «Panama papers» (VIDEO)
Une importante manifestation s’est tenue, samedi 9 avril, à Londres, devant le 10 Downing Street, résidence de David Cameron, pour demander la démission du Premier ministre britannique suite aux révélations des «Panama papers».
«Cameron doit partir !» ont scandé les manifestants au rassemblement organisé ce samedi à Londres, après que les transactions offshore du défunt père de David Cameron ont été révélées dans les «Panama papers».
Le lanceur d’alertes, Edward Snowden, avait également appelé, vendredi 8 avril, les Britanniques à demander la démission du chef du gouvernement britannique.
Un hashtag #ResignDavidCameron a même été lancé sur les réseaux sociaux.
Des milliers de manifestants à #Londres demandent la démission de Cameron #panamapapers#ResignDavidCameronpic.twitter.com/X6HM0U9QPZ
— Lizz Printz (@lizzprintz) 9 avril 2016
#ResignDavidCameron protest in #Londonhttps://t.co/lTZzKPELH8pic.twitter.com/kQowNqN2ml
— Bogdan Maran (@BogdanMaran) 9 avril 2016
Outre les pancartes, appelant le Premier ministre britannique à quitter son poste, un énorme cochon en papier mâché, avec l’image de David Cameron collée sur le visage de l’animal, était brandi par les manifestants.
Marvellous! #ResignDavidCameron ✊🏽✊🏽✊🏽👍🏼 pic.twitter.com/v2FySLVI8l
— Jann (@janniblueeyes) 9 avril 2016
Le résident du 10 Downing Street a avoué son implication dans le scandale fiscal des «Panama papers», jeudi 7 avril au soir, et a reconnu qu’entre 1997 et 2010, lui et son épouse, Samantha Cameron, détenaient des actions dans la société Blairmore, fonds d’investissement offshore créé par son père.
En réponse à la manifestation, David Cameron a déclaré qu’il avait conscience «qu’il aurait dû mieux gérer cette affaire», et qu’il «en retiendra la leçon».
Les critiques contre le Premier ministre britannique sont d’autant plus vives, qu’une lettre de 2013 a mis au jour son empressement à pousser l’Union européenne à protéger les fonds d’investissments offshore de restrictions.
Les révélations des «Panama papers» ont touché 140 personnalités internationales, dont de nombreux chefs d'Etats, accusés d'avoir recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs.
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