Les esclaves yézidies forcées de prendre la pilule pour satisfaire les terroristes à tout moment
Selon des témoignages, des combattants de Daesh forcent les esclaves sexuelles à prendre des contraceptifs afin de contourner une loi interdisant aux femmes célibataires en captivité de tomber enceinte. Cette mesure vise ainsi légaliser le viol.
L'esclavage sexuel est devenu monnaie courante dans l'Etat islamique. Les captives, le plus souvent yézidies, sont achetées et vendues entre les combattants de l’Etat islamique. Ces pratiques d'un autre âge sont néanmoins légales et réglementées.
ISIS forces are making sex slaves take contraceptive pills and have abortions to keep them available https://t.co/yp8hHpciuh
— Daily Mail Online (@MailOnline) 13 mars 2016
Une loi, qualifiée par les autorités d'«islamique», dit qu'un homme doit entreprendre une période d'abstinence sexuelle, connue sous le nom d'Istibra, après l'achat d'une nouvelle esclave pour s'assurer que les femmes ne soient pas enceintes. Ne voulant pas attendre jusqu'à un mois, de nombreux combattants se sont tournés vers la médecine moderne.
En effet, selon une enquête menée par le New York Times, la contraception et l'avortement constituent des pratiques généralisées au sein de l’Etat islamique. Le journal s'est entretenu avec 37 femmes Yazidies qui ont réussi à échapper à leurs ravisseurs et qui ont rapporté que leurs nouveaux maîtres s'assuraient auprès des vendeurs qu'elles prenaient bel et bien un contraceptif. Dans la région de Sinjar, en Irak, les djihadistes seraient même accompagnés de gynécologues lors des «marchés d'esclaves» afin de faire avorter dans des conditions douloureuses les femmes enceintes.
Selon un rapport de l'ONU, l'Etat islamique retiendrait en otage environ 3 500 personnes, surtout des femmes et des enfants de la communauté yézidie.
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