Des réfugiés ayant pris la frontière gréco-macédonienne d’assaut dispersés par du gaz lacrymogène
De violents affrontements ont éclaté alors que des centaines de réfugiés ont tenté d’entrer en Macédoine en cassant la clôture avec un «bélier» et des pierres. Les forces de l'ordre ont dû utiliser du gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Les manifestants ont jeté des pierres à la police macédonienne en criant «Ouvrez la frontière», alors qu'un certain nombre de migrants ont réussi à détruire la clôture avec un «bélier» qu'ils avaient construit avant de pénétrer sur le territoire de ce pays des Balkans.
Les forces de l'ordre sont alors intervenues, utilisant gaz lacrymogène et grenades incapacitantes, rapporte le journal britannique The Independent. A l'heure actuelle, les autorités ne donnent aucune information sur les arrestations effectuées et le nombre de personnes ayant franchi la frontière. Elles n’ont pas non plus communiqué sur l’existence potentielle de blessés.
Macedonia police fire teargas on migrants at Greek border: https://t.co/pJtckOE5h3pic.twitter.com/L2bNPG75aV
— Reuters Top News (@Reuters) 29 février 2016
#migrants try to break through a border fence into #Macedonia near Idomeni #Greece#AFP Photo by @lgouliampic.twitter.com/Ae7BsEHMib
— Aurelia BAILLY (@AureliaBAILLY) 29 février 2016
The border gates on the railway line have been closed again after tear gas was fired earlier at Idomeni. pic.twitter.com/Vd3OkSLvgx
— Danny Savage (@dannysavage) 29 février 2016
Depuis plus d'une semaine, environ 6 500 migrants, dont la plupart sont afghans, se trouvent près de la frontière en espérant que la Macédoine leur ouvre ses portes. Ils vivent dans des conditions extrêmement précaires, quasiment sans nourriture, ni eau potable.
A few images from Idomeni this afternoon. A sit-in on the rail lines and families living rough. pic.twitter.com/UTnXoAtZf3
— Danny Savage (@dannysavage) 29 février 2016
Suite au refus de la Macédoine de les laisser entrer sur son territoire pour continuer leur périple vers l’Europe du nord, la Grèce a pris des mesures mardi et a commencé à transférer en car, vers Athènes, des centaines de migrants afghans bloqués à la frontière gréco-macédonienne.