L'Algérie menacée par une importante sécheresse

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La déficit pluviométrique enregistré ces derniers mois risque d'impacter lourdement l'agriculture et la population. Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement a indiqué le 27 février que l’état de sécheresse pourrait être déclaré.

«Nous ne déclarons pas l’état de sécheresse pour le moment mais une telle hypothèse n’est pas à exclure si la situation persiste», a précisé Abdelouahab Nouri, lors d'une déclaration à la presse en marge d’une Journée technique sur la réhabilitation des barrages. Néanmoins, selon le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, il est encore tôt pour parler de sécheresse car les précipitations prévues par les services météorologiques à la fin du mois de février permettraient d'éviter un tel scénario.

Si le ministre n'a pas voulu céder à l'alarmisme, une nouvelle politique de distribution d'eau commence à être mise en place en raison du déficit en ressource hydrique que connaît Alger. La capitale, habituellement alimentée par le barrage de Taksebt situé situé dans la wilaya (département de Tizi-Ouzou), sera dorénavant ravitaillée en eau par le barrage de Koudiat Asserdoune, situé dans la wilaya de Bouira. Une décision prise à la suite de l'importante diminution du niveau du barrage de Taksebt.

A l'ouest d'Alger, il a été décidé d’arrêter provisoirement l’irrigation des terres agricoles en raison du déficit enregistré par le barrage de Bouroumi. D'une capacité de 30 millions de mètres cube, il sera désormais uniquement destiné à l’alimentation en eau potable des wilayas d’Alger et de Blida, a fait savoir le ministre, évoquant des projets d’exploitation des nappes souterraines. 

Ces dernières années, l'Algérie a mobilisé d'importantes enveloppes financières pour la réalisation de barrages et d'usines de dessalement d'eau de mer afin de protéger le pays du risque de sécheresse. Malgré cette politique volontariste, le pays demeure situé dans une zone marquée par un fort stress hydrique où les aléas climatiques peuvent brusquement faire baisser dangeureusement les réserves d'eau. 

Lire aussi : Zimbabwe : le gouvernement déclare l'état de catastrophe naturelle suite à une grave sécheresse

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