Grèce : l’aggravation de la crise migratoire pousse les réfugiés à des gestes désespérés (PHOTOS)
La situation est de plus en plus tendue en Grèce. Le pays a enregistré, depuis début 2016, 102 500 demandes d’asile. Un afflux qu’elle a du mal à gérer.
Deux Pakistanais ont tenté de se pendre sur une place publique bondée à Athènes. Cette possible mise en scène montre le désespoir grandissant parmi les milliers de migrants sans-abri de la ville. Les deux hommes vont bien, ils sont sortis de l'hôpital après une courte hospitalisation.
Le gouvernement grec a imposé une limitation de navigation aux ferries afin de dégager dutemps pour construire des abris temporaires pour les migrants. Le ministère de la Marine marchande a expliqué que les ferrys amarrés à Lesbos et dans d’autres îles seraient utilisés comme abri jusque dimanche.
Two desperate men yesterday attempted to hang themselves (pictured) in a square in the centre of Athens pic.twitter.com/gXFPr2Qn4T
— Mohamed Ibar Dirie (@mrooble0) 26 février 2016
Un psychiatre grec a expliqué au quotidien britannique The independant que la situation était de pire en pire, et qu’il n’était pas étrange que les désespérés, sans domicile, soient prêts à passer des clotûres barbelées ou même à commettre des actes comme celui-ci.
PICTURED, Desperate Refugees Try to Hang Themselves in Athens Square: Two… https://t.co/uXPNOc42Lv#Anonymouspic.twitter.com/dKjUPoAIQ3
— ANONINTEL (@anonintel_adm) 26 février 2016
Dans le même temps, la Grèce a refusé d'accueillir sur son sol la ministre autrichienne de l'Intérieur, Johanna Mikl-Leitner, alimentant la tension croissante entre les deux pays au sujet de la crise des migrants.
Migrants try to HANG themselves in Athens as neighbouring countries shut their borders https://t.co/OXjpUM3g4Kpic.twitter.com/xynhGjlQKG
— Daily Mail Online (@MailOnline) 26 février 2016
Les vives tensions entre la Grèce et l'Autriche ont empoisonné la rencontre, jeudi 25 février à Bruxelles, des pays de l'Union européenne censée mettre fin à la cacophonie face à l'afflux de migrants qui risque de déclencher une crise humanitaire de grande ampleur. Athènes estime pour sa part que Vienne a encouragé une série de restrictions «unilatérales» aux frontières des pays des Balkans, ce qui a provoqué le blocage de milliers de migrants sur le territoire grec.