Syrie : Bachar el-Assad accepte l'accord de cessez-le-feu
- Avec AFP
Le président syrien a annoncé qu'il acceptait la proposition russo-américaine sur la cessation des hostilités en Syrie mais qu'il continuerait à combattre les groupes terroristes dont Daesh et le Front Al-Nosra, exclus de l'accord.
Syrie : Bachar el-Assad accepte l’accord de cessez-le-feu https://t.co/TuGlgcUNdu
— Journal Du Forkane (@Journal_Forkane) 23 Février 2016
«La République arabe syrienne annonce qu'elle accepte la cessation des hostilités, sur la base de la poursuite des opérations militaires pour lutter contre le terrorisme de Daech, le Front Al-Nosra et les autres groupes terroristes qui leur sont liés conformément à l'annonce russo-américaine», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué parvenu à l'AFP.
«En vue de garantir le succès de la cessation des hostilités prévue samedi, le gouvernement syrien est prêt à se coordonner avec la partie russe pour déterminer quelles sont les régions et les groupes armés qui feront l'objet du cessez-le-feu», poursuit le ministère.
L'accord russo-américain exclut l'EI, Al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) mais aussi des organisations classées terroristes par le Conseil de sécurité de l'ONU et non identifiées dans le texte.
Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry avaient en effet discuté samedi et dimanche par téléphone de la «coopération pratique» à adopter sur la Syrie entre Moscou et Washington, et étaient finalement arrivés à un terrain d’entente, d'après Associated Press, en s’accordant pour instaurer un cessez-le-feu en Syrie à partir de samedi, à minuit heure locale.
Hier, le président russe Vladimir Poutine et Barack Obama avaient validé un accord conjoint pour confirmer les modalités du cessez-le-feu.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué cette décision, en qualifiant de «signe d'espoir pour la population syrienne» l'accord de cessez-le-feu en Syrie annoncé par Moscou et Washington, tout en soulignant qu'il «reste beaucoup de travail à faire pour l'appliquer».
Lire aussi : Cessez-le-feu en Syrie, «il sera difficile d'identifier les rebelles modérés»