Remaniement ministériel : Jean-Marc Ayrault au Quai d'Orsay, les verts de retour au gouvernement ?
Les spéculations vont bon train depuis l'annonce du remaniement ministériel. Si Manuel Valls semble assuré de rester à Matignon, le mystère plane sur le prochain locataire du Quai d'Orsay et le retour des écologistes au gouvernement.
Les spéculations vont bon train au sujet de la composition de la prochaine équipe gouvernementale. Si les surprises ne sont pas à exclure (aucun observateur de la vie politique n'avait par exemple prévue l'entrée d'Emmanuel Macron au gouvernement), la récente tentative de François Hollande de convaincre Nicolas Hulot d'entrer au gouvernement semble augurer du retour des écologistes au sein de l’exécutif après deux ans d'absence. Emannuelle Cosse, Jean-François Placé ? Les rumeurs se font de plus insistantes depuis le début de la matinée.
#remaniement les écologistes obtiendraient 2 ministères pic.twitter.com/igZxh4b0OM
— Laurent Dubois (@laurentdub) 11 Février 2016
Du côté du Quai d'Orsay, la confusion règne. Si le nom de Ségolène Royal revient avec insistance pour succéder à Laurent Fabius, les noms de l'ancienne ministre de la Justice, Elisabeth Guigou et de l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault reviennent avec insistance.
Jean- Marc Ayrault pour succéder à Fabius au quai d'Orsay ?: François Hollande doit... https://t.co/kNBTdSy6Yjpic.twitter.com/34u30kSMk0
— atlasinfo (@atlasinfo) February 11, 2016
Moins médiatique, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, serait bel et bien parti pour obtenir un ministère cependant rien indique lequel lui sera attribué.
#Remaniement@JMBaylet entrerait au #Gouvernement@manuelvalls#Décentralisation-Collectivités Locales pic.twitter.com/J4YRjQQ8sy
— Laurent Dubois (@laurentdub) February 11, 2016
Si la venue de personnalités issues de la gauche plurielle est actée, elle confirmera la volonté de François Hollande de mettre fin au risque d'implosion réel au sein du parti socialiste. Lors de ces derniers mois, les sujets de divergences à l'instar de la déchéance de la nationalité ou encore la libéralisation du transport, n'ont pas manqué pour révéler la fragilité du consensus au sein du parti.