Un enfant de 3 ans aurait été victime d'un viol collectif dans un centre pour réfugiés en Norvège
La police norvégienne enquête sur un présumé viol d’un garçon de trois ans dans un centre abritant des demandeurs d’asile à Stavanger, la troisième ville du pays. Peu de détails ont été révélés, mais l’implication de plusieurs hommes est évoquée.
L’agression présumée s’est déroulée au centre Forus Akuttinnkvartering le 6 janvier, mais n’a pas été déclarée avant ce mercredi. Les forces de l’ordre ont été appelées par le personnel du centre, qui a été rélévée par téléphone.
«Nous enquêtons sur ce cas comme si le scénario du pire s’était déroulé, étant donné que nous parlons du viol d’un enfant», a déclaré Bjorn Kare Dahl, commissaire de police, au Stavanger Aftenblad. «Nous n’avons pas de suspect pour le moment» a-t-il ajouté.
La police n’a pas révélé la nationalité du garçon, mais la chaîne norvégienne TV2 a affirmé qu’il vivait dans le centre avec sa famille. Il a été conduit avec sa mère dans une clinique spécialisée dans les soins pour les victimes de viols, puis au service des enfants de l’hôpital universitaire de Stavanger, a affirmé le site The Local.
Les enquêteurs ont interrogé la victime et plusieurs autres personnes, avant d’envoyer des spécialistes judiciaires collecter des preuves au centre. 781 hommes, femmes et enfants sont actuellement hébergés au Forus a déclaré le porte-parole du centre Lars Petter Einarsson. «Nous avions de nombreuses personnes sur place, des agents d’entretien et du personnel de sécurité, mais personne n’a rien vu» a-t-il affirmé.
Lire aussi : Attaques du Nouvel an : la police de Cologne a reçu plus de 600 plaintes
Boy, 3, 'raped in asylum centre in Norway': Police are investigating claims that a three-year-old boy was rape... https://t.co/y8JVe10tKp
— Norway News Links (@dlnorwaynews) 13 Janvier 2016
Les crimes sexuels commis par des demandeurs d’asile accueillis par les pays européens sont un sujet hautement sensible, après les dizaines d’agressions sexuelles subies par des femmes en Allemagne et dans d’autres pays lors des célébrations du Nouvel An. La révélation du fait que les autorités aient hésité à médiatiser la vague de crimes afin d’éviter l'hostilité à l’égard des immigrants a déclenché un scandale outre-Rhin.
Lire aussi : Crise des migrants : l'Allemagne renvoie des migrants en Autriche