Entrée en vigueur de l'accord historique entre le Vatican et les Palestiniens
- Avec AFP
L'accord historique entre le Vatican et les Palestiniens est entré en vigueur après la clôture des formalités de procédure, a annoncé le Saint-Siège le 2 janvier.
L'accord avait été signé le 26 juin dernier, en dépit de la forte opposition d'Israël, deux ans après la reconnaissance des Territoires palestiniens comme un Etat souverain par l'Eglise catholique.
Historic Vatican accord with Palestine takes effect https://t.co/nrxlH3Do73pic.twitter.com/ojPSZEGv5j
— The Express Tribune (@etribune) 2 Janvier 2016
«L'accord entre le Saint-Siège et l'Etat de Palestine qui consiste en un préambule et 32 articles, concerne les aspects essentiels de la vie et de l'activité de l'Eglise en Palestine, tout en réaffirmant son soutien à une solution négociée et pacifique au conflit dans la région», a déclaré le Vatican dans un communiqué.
The #Vatican recognizes #Palastine as a state. Great move!!
https://t.co/hd5l8zaZZG
— Drowsily Blue (@RainspellMe) 2 Janvier 2016
Cet accord, qui inclut des dispositions protégeant les droits des chrétiens, est considéré par le Vatican comme un modèle pour les relations que les pays arabes et musulmans peuvent entretenir avec leurs minorités chrétiennes.
Même si le Vatican parle déjà d'«Etat de Palestine» depuis début 2013, à la suite d'un vote de l'Assemblée générale de l'ONU, les Palestiniens font valoir que cet accord équivaut à «une reconnaissance de facto» de leur Etat.
Lors de la conclusion de l'accord, le ministère israélien des Affaires étrangères avait «regretté cette mesure précipitée», qui «nuit à la perspective de faire avancer un accord de paix» israélo-palestien.
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«Israël étudiera ses implications sur la coopération future [...] avec le Vatican», avait encore indiqué le ministère.
Le Saint-Siège, qui a des relations diplomatiques avec Israël depuis 1993, négocie également depuis 1999 un accord sur les droits juridiques et patrimoniaux des congrégations catholiques dans l'Etat hébreu, dont la question des exonérations fiscales. Mais chaque rencontre semestrielle se solde par un échec.