Gaza : le prix colossal de la guerre d’Israël, jusqu’à 70 milliards pour rebâtir

Gaza : le prix colossal de la guerre d’Israël, jusqu’à 70 milliards pour rebâtir Source: Gettyimages.ru
Des soldats israéliens se tiennent sur des chars près de la frontière avec la bande de Gaza. [Photo d'illustration]
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L’Égypte prépare une conférence internationale pour financer la reconstruction de Gaza, estimée à 60–70 milliards de dollars. Les États-Unis, de leur côté, proposent la création d’une force «internationale» chargée d’assurer la sécurité, le désarmement et la transition vers une gouvernance palestinienne réformée.

Tamim Khallaf, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, a estimé que la reconstruction du secteur de Gaza nécessiterait entre 60 et 70 milliards de dollars. Selon lui, cette somme représenterait le coût indispensable pour rebâtir les infrastructures essentielles détruites.

Il a rappelé qu’une première estimation, en mars, s’élevait déjà à 50 milliards de dollars, mais que la situation s’était depuis gravement détériorée. Par conséquent, l’Égypte organisera dans la seconde moitié de novembre une conférence internationale des donateurs, afin de coordonner les engagements financiers.

Khallaf a souligné l’importance capitale de cet événement, destiné à unir les efforts pour offrir un avenir à Gaza, aujourd’hui plongée dans une crise humanitaire et matérielle sans précédent.

Les États-Unis ont soumis, le 3 novembre, à plusieurs membres du Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution visant à créer « une force internationale de sécurité » à Gaza pour une durée minimale de deux ans, a rapporté Axios. Ce texte, classé « sensible mais non confidentiel », conférerait à Washington et à ses alliés un large mandat pour administrer le territoire et « garantir sa sécurité » jusqu’à la fin de 2027, avec possibilité de prolongation.

Gaza sous contrôle « international » : un scénario américain

Selon un responsable américain, cité par le média, ce projet servirait de base aux négociations entre les membres du Conseil au cours des prochains jours, en vue d’un vote dans les semaines à venir et d’un premier déploiement de troupes d’ici janvier. Il a précisé que la nouvelle structure, baptisée International Security Force (ISF), ne serait pas une force de maintien de la paix mais une « force d’application du mandat », autorisée à employer « toutes les mesures nécessaires » conformément au droit international.

Cette force, composée de soldats « issus de pays volontaires », serait créée en coordination avec un Board of Peace, un « conseil de paix » que le président Donald Trump a annoncé vouloir présider. Ce conseil devrait rester en place jusqu’à la fin de 2027 et superviser la transition politique et administrative du territoire.

L’ISF aurait pour mission de sécuriser les frontières de Gaza avec Israël et l’Égypte, de « protéger les civils », d’assurer la sécurité des couloirs humanitaires et de former une nouvelle police palestinienne. Elle serait également chargée de stabiliser la situation sécuritaire en procédant au désarmement complet des « groupes armés non étatiques » et à la destruction des infrastructures militaires.

Le texte prévoit que cette force opère sous un commandement unifié accepté par le Board of Peace et en étroite coopération avec l’Égypte et Israël. Plusieurs pays, dont l’Indonésie, l’Azerbaïdjan, l’Égypte et la Turquie, ont déjà manifesté leur intention de contribuer en troupes.

Le Board of Peace serait également investi d’un rôle de gouvernance transitoire, chargé de « définir les priorités » et de mobiliser des fonds pour la reconstruction, jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne « soit jugée apte » à reprendre le contrôle du territoire après une série de réformes.

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