Le premier pirate de l'iPhone s'attaque désormais à la voiture autonome
George Hotz s'est lancé, comme certains géants du net et de l'automobile, à la conquête de la voiture autonome. Et le hacker, connu pour avoir le premier piraté l'Iphone, ainsi que la PlayStation, semble avoir de l'avance sur ses concurrents.
George Hotz a désormais 26 ans. Il s’était fait connaître il y a près de 10 ans, après avoir été, à 17 ans, le premier à hacker un iPhone afin de le rendre utilisable chez tous les opérateurs. Quelques années plus tard, c’est la PlayStation 3, pourtant réputée inviolable, qui était victime de GeoHot, son surnom sur le Net. Depuis, il arrondissait ses fins de mois chez Facebook ou en remportant des concours de piratage.
Le hackeur George Hotz à construit seul un dispositif de pilotage automatique pour voiture https://t.co/sMsPX6IP6ipic.twitter.com/fyW8db5EgE
— Copark (@Coparkco) 16 Décembre 2015
Le petit génie a désormais décidé de se lancer en solo et vient de monter sa société, comme il l’a raconté à Bloomberg. Et il s’attaque désormais à la voiture autonome car, selon lui, «beaucoup de sociétés font vraiment un travail décevant». Un tacle adressé à Google, dont le projet est pourtant bien avancé, mais qui se demande comment rendre son véhicule autonome plus «humain».
GeoHot a, lui, développé un modèle d’intelligence artificielle (IA) imitant les humains. Tout ce que son système connaît a ainsi a été copié sur la conduite de Hotz, et cela au cours d'une période de 10 heures environ. Pour le moment, le hacker ne semble pas vouloir réellement s’attaquer à Google, Ford ou BMW, les leaders actuels du marché. Il a par ailleurs refusé une offre du constructeur Tesla.
Il espère en effet vendre son propre modèle de pilotage automatique aux constructeurs, voire même directement aux particuliers, pour un prix qu’il estime à 1 000 dollars, bien loin des fortunes évoquées par les géants. George Hotz a même fait un pari avec le fondateur de Telsa, lui promettant, que dans quelques mois, son prototype serait plus performant qu’une Telsa S sur autoroute. Alors rendez-vous dans quelques mois, pour voir si, une nouvelle fois, le hacker aura réussi à faire trembler les multinationales.