Russie : un professeur britannique poursuivi pour ses tatouages néo-nazis et possession de drogue

Un professeur d'université à Samara a été arrêté par la police russe pour avoir essayé d'acheter de la drogue. Lorsque la police a découvert ses tatouages néo-nazis, il a dû faire face à des charges supplémentaires.
Richard Bochius a été arrêté après avoir tenté d'acheter du cannabis le 21 août dernier. Ce n'est que le 11 décembre, lors d'une nouvelle rencontre entre les forces de l'ordre et ce professeur de relations internationales à l'Université de Samara, dans le sud-ouest de la Russie, que les policiers ont découvert des tatouages suspects qui dépassaient de ses vêtements, notamment un rond ressemblant à une croix gammée et un aigle similaire à celui qu'utilisait le Troisième Reich.
Russian Police spot neo-Nazi tattoos on British university lecturer Richard Bochius https://t.co/IgMKYDUo8Y via @MailOnline#Rusland#drugs
— David Frankenhuis (@dfrankenhuis) 14 Décembre 2015
Avoir des liens avec un groupe extrémiste est un délit réprimé de manière particulièrement lourde en Russie. Il peut être puni par des peines de prison allant de 3 à 20 ans, en fonction de la gravité du crime. Richard Bochius a déclaré avoir déjà fait de la prison à cause de la drogue après que des détectives aient découvert des substances illicites dans son appartement.
Il a initialement été arrêté pour avoir essayé d'acheter 3,8 grammes de cannabis en compagnie de sa remplaçante à l'université, Elena Stankievich, âgée de 24 ans. Richard Bochus a aussi un tatouage du révolutionnaire cubain Che Guevara. En plus d'une faucille et d'un marteau sur la face antérieure de son épaule, il a aussi écrit le mot révolution sur le haut de son bras.