Le Hezbollah prêt à négocier son désarmement ?

Le Hezbollah prêt à négocier son désarmement ?© Getty Images
Parade militaire du Hezbollah
Suivez RT en français surTelegram

Selon des propos rapportés par Reuters, un responsable du Hezbollah a fait savoir que le mouvement était prêt à se désarmer si les troupes israéliennes quittaient le Liban. Tsahal maintient toujours une présence au sud du pays du Cèdre.

Le 8 avril 2025, une déclaration inattendue a marqué un tournant dans la crise libanaise : le Hezbollah, affaibli par des mois de conflit avec Israël, se dit prêt à négocier son désarmement. Selon Reuters, un haut responsable du groupe chiite a confié que des discussions avec le président libanais Joseph Aoun pourraient être envisagées, à condition qu’Israël se retire du sud du Liban et cesse ses frappes.

« Nous sommes prêts à dialoguer sur nos armes dans le cadre d’un plan de défense nationale », a précisé ce responsable, sous couvert d’anonymat. Cette position, relayée sur X, contraste avec l’intransigeance historique du Hezbollah, qui justifiait son arsenal par la nécessité de protéger le Liban d’Israël.

Si Israël se retire du Liban

Ce revirement intervient après une guerre dévastatrice en 2024, qui a décimé les cadres du Hezbollah, dont Hassan Nasrallah, et détruit une grande partie de son arsenal. La chute de Bachar el-Assad, allié clé, en décembre 2024, et l’affaiblissement de l’Iran face aux pressions américaines ont accentué cette vulnérabilité.

Le 6 avril, l’envoyée américaine Morgan Ortagus, en visite à Beyrouth, avait exigé un désarmement « aussi vite que possible », confiant cette mission à l’armée libanaise. Kamal Shehadi, ministre anti-Hezbollah, a plaidé pour un calendrier strict de 6 mois, arguant que « c’est le seul moyen de protéger nos citoyens des attaques récurrentes ».

Cependant, des doutes persistent. Le Hezbollah conditionne toute négociation à un retrait israélien, alors qu’Israël maintient 5 positions stratégiques au sud du Liban, malgré un cessez-le-feu signé en novembre 2024.

De plus, le gouvernement libanais, dirigé par Nawaf Salam, semble réticent à confronter directement le groupe, craignant une guerre civile. Cette ouverture du Hezbollah, bien que significative, pourrait n’être qu’une manœuvre tactique pour gagner du temps face à une pression internationale croissante.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix