Autriche : un mort et cinq blessés dans une attaque au couteau à Villach, l’assaillant arrêté tout sourire

Autriche : un mort et cinq blessés dans une attaque au couteau à Villach, l’assaillant arrêté tout sourire© Darko Bandic Source: AP
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Un demandeur d’asile syrien de 23 ans a poignardé le 15 février six personnes à Villach, dans le sud de l’Autriche. Un adolescent de 14 ans a été tué dans l’attaque. Selon la police autrichienne, l’assaillant aurait attaqué «au hasard» les passants. Sur les photos de son arrestation, celui-ci esquisse un large sourire.

«C'est une attaque islamiste avec des liens avec l'EI», a déclaré ce 16 février lors d'un point presse le ministre autrichien de l'Intérieur, Gerhard Karner, au lendemain de l'attaque mortelle au couteau survenue à Villach.

Dans la matinée, des habitants de cette petite ville du sud de l’Autriche déposaient des fleurs et des bougies devant les commerces de la rue du centre-ville où un demandeur d’asile syrien de 23 ans a poignardé des passants.

L'assaillant aurait ciblé ses victimes «au hasard», a déclaré après cette attaque le porte-parole de la police, Rainer Dionisio. «Une victime, un garçon de 14 ans, est décédée», a-t-il encore précisé, avant d'ajouter qu’un témoin de l’attaque, un livreur de repas, également d’origine syrienne, avait lancé son véhicule contre l’assaillant, qui a été blessé et a pu être arrêté «juste après les faits».

Des réactions politiques en France

Herbert Kickl, chef de file du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), qui a remporté pour la première fois de son histoire les législatives en septembre, s’est déclaré «consterné» par cette attaque. «Nous avons besoin d’une répression rigoureuse de l’asile», a-t-il déclaré dans un communiqué, fustigeant une défaillance du système.

Une image de l’arrestation de l’assaillant, affichant un large sourire, a fait le tour des réseaux sociaux et a été commentée par des responsables politiques de plusieurs pays, dont la France.

«Le voici, tout sourire, après avoir commis son acte ignoble : cette image est le symbole de la barbarie assumée à laquelle nous devons enfin riposter sans faiblesse», a lancé sur X, ce 16 février, le leader du Rassemblement national, Jordan Bardella.

«Combien de drames encore ? L’Europe doit stopper cette submersion migratoire qui tue des Européens chaque semaine», a pour sa part jugé le président de l’Union des droites pour la République Éric Ciotti.

Le bilan de l’attentat de Munich s’alourdit

Cette attaque est survenue deux jours après celle, à la voiture bélier, de Munich. Le 13 février au matin, un demandeur d’asile afghan de 24 ans avait foncé dans le cortège d’une manifestation, juste après avoir doublé un véhicule de police qui fermait la marche, fauchant des dizaines de personnes. Un acte qualifié d'«attentat» par le chancelier Olaf Scholz.

Le 15 février, les forces de l’ordre allemandes ont annoncé la mort de deux victimes. «Nous devons malheureusement confirmer le décès aujourd'hui de l'enfant de deux ans et de sa mère de 37 ans», a déclaré un porte-parole de la police, Ludwig Waldinger.

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