France : l’ancien Premier ministre Jean Castex en garde à vue dans une affaire de détournements de fonds publics

France : l’ancien Premier ministre Jean Castex en garde à vue dans une affaire de détournements de fonds publics© Wiki commons
L'ancien Premier ministre Jean Castex à la tribune de l'Assemblée nationale lors de la déclaration de politique générale le 15 juillet 2020 à l'Assemblée nationale.
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L’ancien Premier ministre Jean Castex, désormais PDG de la RATP, a été placé en garde à vue le 13 février à Montpellier dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournements de fonds publics, faux et usage de faux.

«La Macronie est un égout à ciel ouvert». Dans un message posté le 13 février sur le réseau social X, le président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) François Asselineau a pointé du doigt le placement en garde à vue à Montpellier de l’ancien Premier ministre devenu PDG de la RATP, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour «faux, usage de faux, détournements de fonds publics sans enrichissement personnel».

L’ancien candidat souverainiste à l’élection présidentielle s'est par ailleurs moqué de l'ancien chef de gouvernement, déclarant : «on pensait que Castex avait un QI comparable à ceux de Nathalie Loiseau ou Sandrine Rousseau, mais qu’au moins il était honnête. Eh bien, il semble que non».

En effet, Jean Castex a la réputation de faire partie des rares anciens responsables politiques à avoir renoncé aux privilèges accordés par la fonction qu’il a occupée. Relâché sans mise en examen, celui qui dirige désormais la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) avait été signalé par l’association Anticor.

Spécialisée dans la lutte anti-corruption, cette dernière avait eu maille à partir avec le gouvernement dirigé par Jean Castex en février 2021 : l’exécutif avait alors exigé de savoir quel était son plus gros mécène. Finalement, deux mois plus tard, le Premier ministre avait renouvelé l’agrément de l’association.

«Détournements de fonds publics sans enrichissement personnel»

L’affaire qui implique Jean Castex remonte à son mandat de président de la communauté de communes Conflent Canigó, dans les Pyrénées-Orientales, entre 2015 et 2020.

Le procureur de Perpignan a déclaré au quotidien Midi Libre qu’il n’y avait «aucune notion d’enrichissement personnel», mais que la question qui occupe l’appareil judiciaire est la légalité des montages financiers mis en place pour venir en aide à une entreprise locale.

L’affaire pourrait mettre en difficulté Jean Castex, notamment en tant que patron de la RATP. Alors que le rapport de l’ONG Transparency International sur la corruption a fait état, en début de semaine, de la dégradation de la situation en France, ce nouveau dossier s’ajoute à de nombreux autres impliquant des responsables politiques français et tout particulièrement depuis 2017 et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, avec 26 ministres – désormais 27 – impliqués dans des affaires politico-judiciaires.

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