Le FSB démantèle à Moscou une cellule terroriste coordonnée depuis l’UE
Le FSB russe a annoncé avoir démantelé, en coopération avec les services de sécurité ouzbeks, la cellule d'une organisation terroriste internationale à Moscou, en arrêtant neuf étrangers. Les militants recrutaient des travailleurs immigrés et propageaient l'idéologie d'un califat mondial.
Des agents du Service fédéral de sécurité russe (FSB), en coopération avec le Service de sécurité de l'État de l'Ouzbékistan et le Comité d'enquête de Russie, ont mis fin aux activités d’une cellule de l’organisation terroriste internationale (OTI) à Moscou, a annoncé le centre de relations publiques du FSB. Les forces de l'ordre russes ont arrêté neuf étrangers.
Le FSB a indiqué qu'à l’issue de ces opérations, il avait été établi que « des radicaux, coordonnés par des idéologues de l’OTI installés dans l’Union européenne, recrutaient des travailleurs migrants pour l’organisation terroriste ».
« Dans le cadre de réunions conspiratoires, y compris par vidéoconférence sur la messagerie Telegram, ils ont procédé à leur entraînement systématique, basé sur la doctrine de la création du soi-disant califat mondial, et à leur participation aux activités de l'organisation terroriste », indique le communiqué.
Matériel de propagande saisi
Sur les lieux de résidence des personnes arrêtées, le FSB a saisi du matériel de propagande interdit en Russie, des équipements de communication et des supports électroniques contenant des informations sur les méthodes et modes d’action de l’organisation terroriste, utilisés dans leurs activités illégales. Le Comité d’enquête russe a engagé des poursuites pour organisation et participation aux activités d’une organisation terroriste.
Ce n’est pas la première fois que des organisations terroristes sont empêchées d’opérer en Russie. En mars dernier, le Comité national antiterroriste a annoncé qu'à Makhatchkala, au Daghestan, dans le sud du pays, quatre membres de l’État islamique avaient été neutralisés alors qu’ils préparaient un attentat contre une installation des forces de l’ordre.
