Le conseiller pour le Moyen-Orient de Donald Trump évoque sa future politique régionale
L'américano-libanais Massad Boulos, conseiller en politique arabe de Donald Trump, a exposé quelle sera la position du candidat républicain au cas où il serait élu. Il souhaiterait notamment que la bande de Gaza soit administrée par des États arabes. Il maintiendrait cependant l'alliance avec l'Etat hébreu.
A l'approche de l'élection présidentielle américaine prévue ce 5 novembre, le bilan de l'administration démocrate de Joe Biden sur le dossier du Moyen-Orient est plus que mitigé. Le président américain n'a pas réussi à imposer un cessez-le-feu à Gaza et la guerre s'est propagée au Liban.
De son côté, le milliardaire américano-libanais Massad Boulos, conseiller de Donald Trump pour sa politique arabe et plus largement sur le dossier du Moyen-Orient, a donné des détails sur la future position du candidat républicain en cas d'élection.
Au cours d'un entretien exclusif accordé à la chaîne libanaise Al-Jadeed le 3 novembre, le beau-père de Tiffany Trump a évoqué les intentions de Donald Trump au Moyen-Orient, plus particulièrement vis-à-vis de l'Iran et de Gaza.
Trump maintiendra son alliance avec Israël
«Trump ne considère pas le régime iranien comme ami, mais croit possible de négocier un nouvel accord nucléaire pour remplacer celui d'Obama», a expliqué Massad Boulos. Selon lui, si le candidat républicain remporte l'élection, il œuvrera dès le 6 novembre pour mettre fin à la guerre actuelle à Gaza et au Liban.
Le conseiller a également pointé du doigt le manque de résultat des démocrates après les nombreux déplacements de l'émissaire américain Amos Hochstein dans la région.
Concernant Gaza, Trump souhaiterait voir le territoire administré par des États arabes avec l'objectif d'une prospérité économique. Il reprend donc le narratif de Benjamin Netanyahou selon lequel il aimerait que des subsides saoudiens ou émiratis puissent aider à la reconstruction de l'enclave palestinienne.
Massad Boulos a par ailleurs qualifié d'«historique» la récente visite le 4 novembre de Donald Trump à Dearborn, Michigan, la présentant comme un geste symbolique fort envers les communautés arabes et musulmanes américaines, tout en soulignant que le candidat maintiendrait son alliance avec Israël.