Viktor Orban félicite Vladimir Poutine pour sa réélection et se dit prêt à «renforcer la coopération bilatérale»
- Avec AFP
© Bureau du premier ministre hongrois
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a adressé ce 21 mars ses félicitations au président russe Vladimir Poutine, réélu avec plus de 87,28% des voix.
«Après les résultats officiels du scrutin, Viktor Orban a félicité Vladimir Poutine pour sa réélection», saluant le maintien du dialogue «même dans un contexte géopolitique difficile», a écrit sur X le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs.
La Commission électorale russe a annoncé plus tôt dans la journée les résultats définitifs de la présidentielle, officialisant la réélection de Vladimir Poutine à 87,28% des voix, avec une participation de 77,44%.
📨 After the official election results, @PM_ViktorOrban congratulated Vladimir Putin on his re-election, noting that the cooperation between Hungary and Russia, based on mutual respect, enables important discussions even in challenging geopolitical contexts.
— Zoltan Kovacs (@zoltanspox) March 21, 2024
PM Orbán affirmed… pic.twitter.com/qAVkEaTovD
Avec cette réaction, Viktor Orban se démarque une nouvelle fois des pays de l'UE qui ont contesté la légitimité du processus électoral russe. Les partenaires de Moscou de la Chine et l'Inde à Cuba en passant par les pays africains et le Moyen-Orient ont, quant à eux, salué la réélection du président sortant.
Dans sa lettre adressée à Vladimir Poutine, qu'il avait rencontré en septembre 2023, le dirigeant hongrois s'est dit prêt à «renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs non limités par le droit international», évoquant «un respect mutuel» entre les deux pays.
La Hongrie a voté toutes les sanctions décidées par l'UE depuis le début du conflit ukrainien. Mais Viktor Orban s'est efforcé d'en adoucir certaines, fustigeant la politique de Bruxelles, et a adopté une posture conciliante à l'égard de Moscou, qui reste son premier partenaire énergétique.
Budapest entretient dans le même temps des relations tendues avec Kiev: le gouvernement refuse d'envoyer tout soutien militaire et appelle régulièrement à un cessez-le-feu, répétant que l'Ukraine ne peut gagner.
