Commission européenne: certaines demandes formulées par Cameron sont «hautement problématiques»
- Avec AFP
La Commission européenne a qualifié de «hautement problématiques» certaines de s conditions posées par David Cameron en préalable à un maintein dans l'Union européenne.
«La Commission européenne vient juste de recevoir la lettre du Premier ministre britannique», a indiqué Margaritis Schinas, porte-parole de l'institution bruxelloise.
David Cameron a envoyé mardi une lettre aux institutions européennes précisant l'ensemble de ses conditions afin qu'il fasse campagne pour que son pays reste dans l'UE, lors d'un référendum prévu d'ici fin 2017.
Letter from David Cameron delivered to Donal Tusk on what reforms the UK wants from Europe pic.twitter.com/K2TvOJ0AMx
— Deirdre Clune (@DeirdreCluneMEP) 10 Novembre 2015
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Parmi les points qui inquiètent visiblement la Commission européenne, celui lié aux relations entre les membres et non-membres de la zone euro. Surtout, certaines demandes poseraient problème car elles toucheraient aux libertés fondamentales du marché intérieur. Selon l'institution européenne, «la discrimination directe entre citoyens européens entre clairement dans cette catégorie» faisant ainsi référence aux aides sociales auxquelles le Royaume-Uni veut limiter l'accès pour les migrants européens.
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Cependant, Bruxelles a précisé qu' «un certain nombre d'éléments apparaissent faisables», comme la volonté de «renforcer le rôle des parlements nationaux».
«Les négociations peuvent maintenant commencer», a lancé de son côté le président du Conseil européen sur son compte Twitter.
Acknowledgement of receipt. With @David_Cameron's letter, negotiations on #UKinEU can now begin
— Donald Tusk (@eucopresident) 10 Novembre 2015
Il a également annoncé qu'il lancerait «la semaine prochaine des consultations bilatérales» avec les Etats membres sur ce sujet.
Next week, I will launch bilateral consultations with Member States as well as EP on topics to be addressed in #UKinEU negotiations
— Donald Tusk (@eucopresident) 10 Novembre 2015
De son côté, le chancelier de l'Echiquier George Osborne, qui se trouvait mardi à Bruxelles pour des entretiens avec le président de la Commission Jean-Claude Juncker et le patron de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, a jugé que Londres pourrait obtenir les réformes qu'il estime nécessaires.