Hauts-de-Seine : des activistes bloquent le trafic pour exiger une loi sur la rénovation énergétique
Pour pousser les députés à voter une «loi de rénovation énergétique globale», des militants écologistes ont bloqué la circulation à Boulogne-Billancourt. Des automobilistes ont essayé sans succès de les déloger, avant l'intervention de la police.
Une dizaine de militants écologistes du groupe Dernière rénovation ont bloqué dans la matinée du 20 juin l'un des axes les plus fréquentés de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), l’avenue Edouard-Vaillant, créant des bouchons.
Dernière Rénovation retourne sur les routes et s’adresse ce matin aux députés qui viennent juste d’être élus pour qu'ils s’engagent à voter dès le début de leur mandature une loi sur la rénovation énergétique globale de tous les bâtiments. [1] pic.twitter.com/acM5dZLPdK
— Dernière Rénovation (@derniere_renov) June 20, 2022
L'action a duré plusieurs heures et au cours de laquelle certains automobilistes, à bout de patience, ont tenté d'y mettre fin manu militari.
Les automobilistes, très en colère, tentent de déloger eux même les militants. Quelques tensions. pic.twitter.com/uoHvjU5Btj
— Clément Lanot (@ClementLanot) June 20, 2022
«Notre objectif est de mettre la pression en multipliant les actions pour faire agir les députés», a expliqué un membre du mouvement cité par Actu.fr, précisant que le groupe entendait «faire voter une loi de rénovation énergétique globale», qui serait une reprise des propositions faites par la Convention citoyenne pour le climat.
Les forces de l'ordre sont intervenues pour déloger les manifestants, qui se sont alors collés les mains au bitume.
Un policier tente de décoller la main engluée d'un citoyen. Il est obligé de crier pour que le policier s'arrête. L'intervention des pompiers serait nécessaire. pic.twitter.com/eEadCKHSdO
— Dernière Rénovation (@derniere_renov) June 20, 2022
Tous les participants ont finalement été interpellés et placés en garde à vue. Le groupe Dernière rénovation existe depuis avril 2022 et s’est fait connaître à Roland-Garros, lorsqu'une une militante s’était enchainée au filet, entraînant l’interruption du match une quinzaine de minutes.