«La démocratie a un coût»: Pécresse relance un appel aux dons après avoir récolté 2 millions d'euros
La candidate LR a lancé un nouvel appel aux dons pour couvrir les dépenses de campagne de son parti, non remboursées en raison de son faible score au premier tour. Elle appelle les Français à sauvegarder le «pluralisme et la confrontation des idées».
Balayée au premier tour de la présidentielle (4,8% des suffrages exprimés), la candidate de Les Républicains (LR) Valérie Pécresse – qui s'est personnellement endettée pour la campagne – a lancé un nouvel appel aux dons ce 25 avril.
«Avant de livrer ce combat des législatives, nous avons une urgence financière à régler», lance-t-elle ainsi dans une vidéo, jugeant «crucial pour notre démocratie et pour notre pays que la droite républicaine soit vivante et influente».
Touchée par vos messages de sympathie. Je vous remercie pour vos dons même si nous sommes encore loin de l'objectif. Oui, la démocratie a un coût, mais moins élevé que l'absence de pluralisme. #DonnonsPourLaDemocratie#Presidentielles2022pic.twitter.com/jDiphpXK80
— Valérie Pécresse (@vpecresse) April 25, 2022
«Le résultat du premier tour ne nous permet pas d'obtenir remboursement de nos dépenses de campagne. C'est à titre personnel que je me suis endettée pour défendre mes convictions à hauteur de 5 millions d'euros», rappelle la candidate malheureuse LR.
Remerciant les Français qui ont répondu à son premier appel de dons, grâce auquel elle dit avoir récolté deux millions d'euros, Valérie Pécresse fait donc de nouveau appel à la générosité «des Français qui lui ont apporté leur confiance» mais aussi à «tous ceux qui partagent [ses] convictions, mais qui par peur des extrêmes, ont choisi le vote utile dès le premier tour», et enfin à tous «ceux qui ont à cœur de faire vivre la démocratie».
En effet, à en croire Valérie Pécresse, «la démocratie a un coût». «Mais croyez moi, ce coût est moins élevé que l'absence de pluralisme et de confrontation des idées», soutient encore la présidente du conseil régional d'Ile-de-France, qui a pourtant eu bien du mal à se démarquer politiquement d'Emmanuel Macron pendant la campagne.
N’étant pas parvenue à obtenir les 5% de suffrages exprimés pour obtenir le remboursement de sa campagne, la candidate Les Républicains avait lancé un premier appel aux dons dans la matinée du 11 avril, afin d'obtenir 7 millions d'euros «pour boucler le budget de la campagne», son parti ne pouvant «pas faire face à ces dépenses».