Lassalle annonce faire des dons à LR, au PS et à EELV après leurs mauvais scores du premier tour
Le candidat Jean Lassalle, sorti du premier tour avec 3% des voix, a annoncé sur son compte Twitter qu'il faisait un don équivalent à trois partis en difficulté financière après leurs mauvais résultats.
Alors que le premier tour de l'élection présidentielle s'est transformé en douche froide pour plusieurs candidats qui se retrouvent sous la barre des 5% qui aurait permis le remboursement des frais de campagne, le candidat Jean Lassalle s'est proposé de leur venir en aide.
«Devant les difficultés financières du PS, LR et EELV, [le mouvement Resistons !] a décidé de faire un don équivalent à chacun d’eux afin de respecter le principe d’égalité qui m’est si cher et qui a prévalu tout au long de cette campagne…», a-t-il écrit sur Twitter le 11 avril accompagné d'une photo montrant des chèques.
Devant les difficultés financières du PS, LR et EELV, @ResistonsFrance a décidé de faire un don équivalent à chacun d’eux afin de respecter le principe d’égalité qui m’est si cher et qui a prévalu tout au long de cette campagne…
— Jean Lassalle (@jeanlassalle) April 11, 2022
« On a souvent besoin d’un plus petit que soi »😉 pic.twitter.com/HIV7Alfmsq
«On a souvent besoin d’un plus petit que soi», a-t-il encore déclaré, citant un passage célèbre de Jean de La Fontaine.
Des prêts difficiles à rembourser
Dès le lendemain du scrutin, Les Républicains et EELV, qui ont tous les deux contracté des emprunts pour participer à l'élection ont tiré la sonnette d'alarme après les mauvais scores de leurs candidats (4,8% pour Valérie Pécresse et 4,6% pour Yannick Jadot).
Valérie Pécresse a déclaré que son parti ne sera pas remboursé de «sept millions d'euros» de frais et qu'elle était personnellement endettée à hauteur de cinq millions d'euros. Chez EELV, Julien Bayou a déclaré que le parti devait trouver deux millions d'euros d'ici la fin mai.
Côté PS, dont la candidate Anne Hidalgo n'a remporté que 1,75% des voix, le Premier secrétaire Olivier Faure a expliqué que le parti ne risquait pas la faillite puisqu'aucun prêt n'a été contracté pour la campagne.
La loi prévoit que les dépenses soient remboursées par l’Etat à hauteur de 47,5% du plafond pour les candidats ayant obtenu plus de 5% des voix, et de 4,75% pour les autres.