«Ils ont aidé la France» : Mélenchon promet l'asile politique pour Assange et Snowden s'il est élu

Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting à Nantes, le 16 janvier 2022.© Jeremias Gonzalez Source: AP
Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting à Nantes, le 16 janvier 2022 (image d'illustration).
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En cas de victoire à l'élection présidentielle, le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon s'est engagé à accorder l’asile politique à Julian Assange ainsi qu'à Edward Snowden. Il a par ailleurs annoncé sa volonté de les décorer officiellement.

Dans les dernières minutes de l’entretien qu’il a accordé le 28 mars à la chaîne YouTube Thinkerview, le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon (qui recueille dans un sondage 15% des intentions de vote à une dizaine de jours de l’élection présidentielle) a assuré que, s’il était élu, il accorderait sans hésiter l’asile politique à l’Australien Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, ainsi qu’au lanceur d’alerte Edward Snowden, ancien employé des renseignements américains, désormais résident permanent en Russie.

Pour rappel, le premier a été placé en détention, il y a presque trois ans, dans la prison de haute sécurité britannique de Belmarsh. Bien que n'y purgeant actuellement aucune peine, il y reste incarcéré du fait des multiples démarches juridiques menées par Washington qui cherche à obtenir son extradition vers les Etats-Unis, où il est notamment poursuivi en vertu d'une législation contre l'espionnage. Le second est également accusé par le gouvernement américain d'espionnage, pour avoir révélé l'existence de programmes de surveillance de masse dans son pays.

Mélenchon promet aussi de décorer Assange et Snowden en cas d'élection

«Non seulement je leur accorde l’asile mais je les décore tous les deux, parce qu’ils ont […] aidé la France en dénonçant l’espionnage dont elle a fait l’objet», a déclaré Jean-Luc Mélenchon avant de rappeler son engagement de longue date autour de Julian Assange qui, avant son transfert dans une prison de haute sécurité en avril 2019, a vécu près de sept ans reclus dans l’ambassade de l’Equateur à Londres. «Je suis allé le voir [à l’ambassade], j’ai participé tout le long comme je pouvais à l’action pour le défendre», a-t-il en effet poursuivi.

Malgré une mobilisation internationale visant à obtenir la libération de Julian Assange, la Cour suprême britannique a refusé à la mi-mars de se saisir du recours de son équipe juridique contre son extradition vers les Etats-Unis. Le dossier revient désormais à la ministre de l'Intérieur Priti Patel, confirmant ainsi le caractère politique d'une affaire qui se poursuit depuis désormais plus d'une décennie.

Si elles savent monter au créneau pour dénoncer les atteintes aux libertés fondamentales dans certaines situations, les chancelleries occidentales alliées de Washington ont fait preuve ces dernières années d'un silence assourdissant concernant la détention arbitraire du fondateur de WikiLeaks dont le travail lui a pourtant valu de nombreux prix de journalisme à travers le monde. En France, les députés ont, le 4 février, majoritairement voté contre une proposition de résolution transpartisane favorable à l'asile politique pour Julian Assange.

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