Mélenchon dénonce le maintien de l'ordre en manifestation et se défend de «haine contre la police»

Déplorant les «faux procès» visant à faire de lui un «anti-flics», Jean-Luc Mélenchon a défendu le 17 février sa critique des méthodes de maintien de l'ordre, notamment employées en manifestations. «Je suis un républicain», a-t-il assuré.
Dans l'émission La France dans les yeux (BFMTV) le 17 février, Jean-Luc Mélenchon s'est livré à une critique des méthodes de maintien de l'ordre en manifestation, tout en se défendant d'attiser la «haine contre la police». Estimant qu'il avait fait l'objet d'un «faux procès» pour avoir appelé à «désarmer» la police, le candidat à la présidentielle a précisé le sens de son propos : «Ce qu'il faut désarmer, c'est la police dans les manifestations.»
Jean-Luc Mélenchon a ensuite fait part de son opposition aux «flashballs», aux «techniques de nassage et d'encerclement», aux «grenades de désencerclement [et] assourdissantes». Et de souligner : «Ces méthodes-là ne sont pas employées dans la plupart des pays civilisés.»
Je n'attise pas la haine contre la police, je suis un républicain. Je considère avoir le droit de dire qu'il faut tout changer au mode de fonctionnement de la police, à commencer par les méthodes de maintien de l'ordre en manifestation. #LaFranceDansLesYeuxpic.twitter.com/u6zI5EOHBa
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 17, 2022
Préférant prôner l'approche d'une police de type «gardiens de la paix», le fondateur de La France insoumise a déploré que les forces de l'ordre ne bénéficient plus de l'admiration observée au sein de la population à l'issue des attentats de Charlie Hebdo.
«Je n'entretiens pas de haine anti-flics [...] Je suis un républicain et j'ai le droit de critiquer un mode de fonctionnement», a-t-il conclu.