«Phénomène médiatique machiste» : Pécresse répond aux critiques sur son meeting
Suite à son discours du 13 février mal accueilli tant sur la forme que sur le fond, Valérie Pécresse tente de raccrocher les wagons et corrige : il y aurait selon elle un «phénomène médiatique machiste» dans la campagne.
Interrogée sur BFMTV et RTL, la candidate Les Républicains à l'élection présidentielle a été invitée à rebondir au sujet de son discours mal accueilli le 13 février et qui a été l'objet de critiques sur la forme et sur le fond, même au sein de son propre camp.
En guise de réponse, l'intéressée dénonce un «phénomène médiatique machiste» et argumente : «Quand Emmanuel Macron fait le premier meeting de sa première campagne, il y a cinq ans, il y a un moment où il fait sa mue en direct, où il se met à crier. Est-ce qu'il a eu les mêmes critiques que moi ? La vérité est toute simple, quand c’est un homme, c’est une erreur de jeunesse. Quand c’est une femme, c’est une faiblesse.»
Et Valérie Pécresse de poursuivre sa logique sous le prisme du sexisme : «On a des candidats hommes qui sont les favoris des médias [...] Ils ne sont pas forcément les favoris des sondages, mais les favoris des médias parce qu'ils représentent ce qu’ils attendent.»
Sur RTL, la gagnante de la primaire des Républicains admettait toutefois ne pas présenter une grande valeur oratoire et expliquait : «Si vous voulez des orateurs, il y en a plein dans la campagne. Moi je suis une faiseuse, et c'est vrai que je suis plus à l'aise dans le dialogue direct avec les Français.»