Bruxelles se prépare à l’arrivée des Convois de la liberté
La capitale belge se prépare à l’arrivée de Convois de la liberté en provenance de plusieurs pays européens avant un grand rassemblement prévu à Bruxelles le 14 février. Notre envoyé spécial David Khalifa est allé à la rencontre des manifestants.
Bruxelles se prépare à l’arrivée de nombreux Convois de la liberté en provenance de plusieurs pays européens. Alors qu'un grand rassemblement y est prévu le 14 février, des camions de gendarmes et de policiers ainsi que des canons à eau ont été déployés dans plusieurs endroits de la ville.
Selon la police, quelque 1 300 véhicules participant aux convois ont fait escale ce 13 février près de Lille avant de rallier Bruxelles
Malgré les heurts et les tensions qui ont émaillé la manifestation parisienne, les manifestants français restent déterminés à faire entendre leur colère dans la capitale belge, ville-symbole de l’Union européenne, afin d'exiger la fin des restrictions sanitaires.
Beaucoup de participants français dénoncent ce qu'ils estiment être la politique de répression menée par le gouvernement à leur encontre. Au micro de notre reporter David Khalifa, un convoyeur s'étonne ainsi que ce soit «au pays des droits de l'homme que la répression [soit] la plus sauvage». «Depuis les Gilets jaunes, nous savons très bien que ce gouvernement d'[Emmanuel] Macron n'hésite pas à tirer sur des gens désarmés et pacifiques», a-t-il ajouté.
«On est là pour la liberté pour nos enfants, pour nous-mêmes», affirme un autre participant avant d'expliquer que ses confrères se sont mobilisés pour montrer leur «mécontentement des gouvernements, qu'ils soient français ou européens, qui mènent une politique sanitaire désastreuse». Il tient également à préciser que les convoyeurs ne sont «pas anti-vaccins», mais qu'ils s'opposent aux restrictions sanitaires et à la marginalisation «d'une certaine population qui refuse de se plier au gouvernement et à l'idéologie sanitaire».
David Khalifa a par ailleurs rapporté que les participants au Convoi de la liberté s'étaient volontairement dispersés en arrivant de manière «morcelée» à la frontière belge, et ce afin de «pas attirer l'attention sur eux». En réponse, la police belge a reçu l'ordre de procéder à des contrôles d'identité sur les aires d'autoroute situées à la frontière avec la France.