«Le peuple vous attend» : Philippot appelle les forces de l'ordre à refuser certaines injonctions
Figure de l'opposition à la politique sanitaire gouvernementale, le fondateur des Patriotes a encouragé les forces de l'ordre à refuser des injonctions qu'il a jugées «stupides et illégales» au regard de certains épisodes de la journée.
En cette fin de journée de mobilisation contre la politique vaccinale du gouvernement, notamment marquée par l'arrivée dans la capitale des Convois de la liberté, Florian Philippot a appelé policiers et gendarmes à «refuse[r] les injonctions stupides et illégales du style "briser la vitre d’une voiture d’un manifestant" ou "appréhender quelqu’un pour port de drapeau français"». «Courage le peuple vous attend !», a en effet tweeté le fondateur des Patriotes le 12 février au soir.
Policiers, gendarmes, ne vous discréditez pas : refusez les injonctions stupides et illégales du style « briser la vitre d’une voiture d’un manifestant » ou « appréhender quelqu’un pour port de drapeau français » !
— Florian Philippot (@f_philippot) February 12, 2022
Courage le peuple vous attend !
Figure de l'opposition à la politique sanitaire, Florian Philippot fait dans cette publication une référence à un contrôle policier effectué dans la journée sur l'avenue des Champs-Elysées, au cours duquel, un automobiliste a vu sa vitre fracturée, pour avoir manifestement refusé d'obtempérer aux forces de l'ordre.
A l'appel de Gilets jaunes, du parti Les Patriotes, mais également de partisans du mouvement Convoi de la liberté, des manifestations se sont tenues à plusieurs endroits de la capitale pour protester contre le pass vaccinal et les restrictions sanitaires. En début de soirée, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin faisait état de «337 verbalisations et 54 interpellations à Paris».
Concernant l'ampleur de la mobilisation, le ministère a estimé que les manifestations autorisées contre les mesures sanitaires avaient rassemblé 32 100 personnes en France ce 12 février, dont près de 7 600 à Paris. Toutefois, l'opération «convoi de la liberté», qui était interdite, n'a pas été comptabilisée.