Un deuxième homme en garde à vue après la diffusion d'une vidéo d'agressions sur des piétons

- Avec AFP

Un véhicule de police en Seine-Saint-Denis© Thomas SAMSON Source: AFP
Un véhicule de police, le 27 septembre 2021, en Seine-Saint-Denis (image d'illustration).
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Un deuxième suspect s'est rendu à la police après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo dans laquelle on peut voir des individus à bord d'un véhicule agrippant deux piétons dans la rue avant de les laisser choir au sol.

Un deuxième homme a été placé en garde à vue dans la matinée du 11 janvier à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) après la diffusion d'une vidéo montrant un automobiliste qui agrippe et traîne deux piétons jusqu'à ce qu'ils chutent, a appris l'AFP de source policière.

Le suspect s'est présenté le 11 janvier à 5h15 au commissariat de Noisy-le-Sec, se déclarant être l'auteur de la vidéo et de sa diffusion sur les réseaux sociaux, a précisé à l'AFP une source policière. Un premier homme, contacté par la police, s'était rendu la veille vers 17h, avait indiqué une autre source policière.

Sous-titrée «fou rire de la soirée», la vidéo amateur à l'origine d'une enquête de police a fait l'objet de multiples signalements d'internautes sur Pharos, plateforme créée en 2009 pour signaler les contenus et comportements en ligne illicites. Tournée tôt dans la matinée du 9 janvier à Noisy-le-Sec, elle accole deux extraits qui durent chacun quelques secondes.

Le passager filme le conducteur qui agrippe un homme tout en continuant à rouler, ce qui contraint la victime à courir, jusqu'à tomber au sol. Puis c'est au tour d'un autre homme de subir le même sort. «Wallah [par Allah] tu vas courir !», lui lance l'automobiliste. «Arrête tes conneries. Mais arrête je vais tomber», le supplie le piéton, retenu par le bras. Les scènes provoquent l'hilarité des occupants du véhicule.

Une des victimes, sexagénaire, a porté plainte pour ces faits, a indiqué la source policière. L'homme a été légèrement blessé en chutant sur la route et souffre de contusions à la tête et sur le corps, a-t-elle précisé. Sur Twitter, la préfecture de police de Paris a dénoncé une «agression gratuite».

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