20 000 pass sanitaires en bracelet distribués à Lille par une union de commerçants
- Avec AFP
Pour «fluidifier» les flux dans les bars et les restaurants après le contrôle du pass sanitaire, un dispositif de bracelets a été mis en place à Lille par une union de commerçants.
Un dispositif de bracelets pour «fluidifier» les flux dans les bars et les restaurants une fois le contrôle du pass sanitaire réalisé a été mis en place à Lille, avec déjà 20 000 bracelets commandés, a appris l'AFP ce 20 août auprès du Groupement des commerçants de la ville.
La préfecture a fait part à l'AFP de son accord pour cette initiative, «qui doit faciliter, en particulier, l'identification des clients en terrasse et au bar et favoriser le respect de la réglementation, qui concourt à la prévention de l'épidémie» et est «donc bienvenue».
Une opération du même type, lancée en Gironde, a été suspendue la veille afin d'en «clarifier les contours», a annoncé l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du département (UMIH-33). A Lille, l'initiative émane du Groupement des commerçants de Lille, qui revendique 200 adhérents, et a déjà reçu commande de 20 000 bracelets, à «moins de 5 centimes la pièce», selon sa présidente, Geneviève Dubuisson.
Une quinzaine de bars et restaurants sont déjà parties prenantes, l'enjeu étant de faciliter les entrées et sorties des clients et de minimiser le personnel affecté aux contrôle. Le bracelet, «non transférable, numéroté et d'une couleur différente pour chaque jour», est au nom de l'établissement, et ne constitue «en aucun cas un sésame pour aller de bars en bars» a-t-elle précisé.
#PassSanitaire : à #Lille, des bracelets de couleur dans les bars et restaurants https://t.co/y2UJt20Ljmpic.twitter.com/7pRQvZDXaQ
— VDN Seclin (@VDNSeclin) August 19, 2021
Il est «accroché au poignet» des clients après présentation du pass sanitaire et porte deux QR codes renvoyant «à la carte du bar ou au site internet» de l’établissement et au site du Groupement.
«En aucun cas les "bracelets" ne peuvent se substituer au contrôle du passe sanitaire dans chaque établissement», a souligné la préfecture, rappelant que «ce contrôle [engageait] la responsabilité de chaque responsable d'établissement». «Les forces de police et de gendarmerie contrôleront le pass sanitaire lui-même, ainsi que les identités», a-t-elle ajouté.
En Gironde, la suspension de l'opération, décidée «en accord avec les autorités de Gironde», fait suite à des «polémiques», selon Laurent Tournier, président de l'UMIH-33. «Un de nos adhérents a fait l'objet de commentaires et avis négatifs émanant de personnes opposés à la vaccination, et notamment traité de "collabo", mais sans autre controverse», a rapporté Geneviève Dubuisson. «Nous ne sommes pas responsables de l'imposition du pass, nous cherchons seulement à faciliter la vie de nos adhérents», a-t-elle ajouté.