«Coup d'Etat sanitaire» : Dupont-Aignan critique les annonces de Macron concernant le Covid-19
- Avec AFP
Le président de Debout la France a critiqué les annonces faites par le président de la République concernant l'élargissement du pass sanitaire ainsi que la vaccination obligatoire pour certaines professions. Il a dénoncé un «coup d'Etat sanitaire».
Le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a accusé le 14 juillet Emmanuel Macron de «coup d'état sanitaire», après les annonces du chef de l'Etat sur la vaccination et le pass sanitaire. «Vacciner des millions de Français qui n’en ont pas besoin, c'est une aberration, un scandale incroyable. Je dis aux Français : "Réagissez, ne vous laissez pas faire"», a lancé sur RMC le chef du parti Debout la France.
Pour l’ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017, «Emmanuel Macron a fait un coup d'Etat sanitaire, il joue sur la peur, manipule, pour dissimuler sa propre responsabilité. Il n’a rien fait sur les frontières, il ne fait rien sur les soins, il réduit les moyens hospitaliers».
Nicolas Dupont-Aignan: "Emmanuel Macron a fait lundi soir un coup d'état sanitaire, instrumentalise la peur des Français, manipule, pour dissimuler sa propre responsabilité".#ApollineMatinpic.twitter.com/Ek5DGlpBHi
— RMC (@RMCinfo) July 14, 2021
Le chef de l'Etat a annoncé le 12 juillet la mise en place d'une obligation de se faire vacciner pour les soignants et d'autres professions, ainsi que l'extension massive du pass sanitaire, assurant que la vaccination divisait par douze le pouvoir de contamination du variant Delta du coronavirus, et évitait 95% des formes graves. Un projet de loi en ce sens doit être déposé le 19 juillet et examiné dans la semaine par le Parlement.
Le record de vaccination journalière en France contre le Covid-19 a été battu le 13 juillet avec 792 339 injections comptabilisées à 18h.
Mais, selon Nicolas Dupont-Aignan : «Si vous êtes vacciné, il n'y a pas à avoir peur des non-vaccinés puisqu'on est vacciné. Le nombre de cas n'a aucune importance, ce qui compte ce sont les formes graves.» «La France n'a pas à imposer un vaccin», a-t-il insisté, précisant : «J’appelle les parents à ne pas vacciner leurs enfants. Tous les médecins disent qu'il n'y a aucun intérêt pour les enfants.»
L'extension de la campagne vaccinale aux adolescents de 12 à 17 ans a été conçue par le gouvernement français comme un moyen d'augmenter sensiblement le seuil d'immunité dans la population.