Justice : en dénonçant les prières de rue, Marine Le Pen a exercé «sa liberté d’expression»
Le procureur a demandé la relaxe pour la présidente du Front National Marine Le Pen qui était poursuivie pour avoir comparé les prières de rues des musulmans à l'occupation nazie.
Marine Le Pen n’a fait qu’exercer «sa liberté d’expression» quand elle dénonçait «ces prières dans l'espace public, imputables non à l'ensemble de la communauté musulmane, mais a une minorité», a déclaré le procureur de la République Bernard Reynaud. Le procureur a ajouté que Marine Le Pen parlait «d'un certain nombre de personnes» et non «pas de toute la communauté» musulmane.
La femme politique est accusée de «provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion».
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En décembre 2010, lors d’un meeting à Lyon Marine Le Pen avait critiqué les massives prières de rue musulmanes en France. A l’époque, elle les avait qualifiées «d’occupation de pans du territoire». «Certes, il n'y a pas de blindés, pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants», avait-elle déclaré sous les applaudissements.