Gérald Darmanin hué lors de son arrivée à la manifestation en soutien aux policiers (VIDEO)
«Il n'y a rien de plus normal que soutenir les policiers dans une république», a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, présent brièvement au rassemblement organisé par les forces de l'ordre devant l'Assemblée nationale, où il a été hué.
Deux semaines après le meurtre du brigadier Eric Masson, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, présent au rassemblement organisé ce 19 mai par les forces de l'ordre devant l'Assemblée nationale à Paris, a déclaré être «simplement venu soutenir les policiers». Il a été hué lors de son arrivée, selon plusieurs vidéos diffusées sur Twitter.
Le ministre de l’intérieur et le préfet sont sifflés et hués par des policiers.
— Clément Lanot (@ClementLanot) May 19, 2021
Ils ne sont restés que quelques minutes dans la manifestation. @CLPRESSFR
« Je suis tout simplement venu soutenir les policiers » a déclaré Gérald Darmanin. pic.twitter.com/fXzcKnSS0R
Gérald Darmanin sifflé à la manifestation des syndicats de police.
— Loopsider (@Loopsidernews) May 19, 2021
Images @TaoualitAmar#ManifPolicepic.twitter.com/dkEk2AwFaH
«Ils vivent un moment difficile, ils sont endeuillés et il n'y a rien de plus normal que de soutenir les policiers dans une république», a-t-il déclaré, avant d'entrer à l'Assemblée nationale.
Un «rassemblement citoyen sans récupération politique»
Dans l'opposition, plusieurs parlementaires LR sont venus, comme le patron des sénateurs Bruno Retailleau, celui des députés Damien Abad, la vice-présidente de l'Assemblée Annie Genevard, le député Eric Ciotti et le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. L'ex-LR Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et candidat à la présidentielle, a également participé.
A gauche, le potentiel candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot était présent, ainsi que le premier secrétaire du PS Olivier Faure et la maire de Paris Anne Hidalgo. Au Rassemblement national, le numéro deux Jordan Bardella est venu «comme citoyen», sans faire de «récupération politique», a-t-il assuré.
Les organisations professionnelles des policiers avaient justement anticipé et craint ce type de manœuvres. Dans un communiqué intersyndical publié le 18 mai, elles ont insisté sur la tenue d'un «rassemblement citoyen sans récupération politique», avant de préciser : «Ce rassemblement ne sera la tribune d’aucun parti ni d’aucun membre du gouvernement.»